Sommaires de recherche : Document de travail 2006-03 : Incidence de la propriété étrangère sur l'intensité globale de la R-D

Cette page Web a été archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

by Donald McFetridge.

On a attribué le niveau relativement faible de dépenses en R-D des entreprises canadiennes (ou intensité en matière de DRDE) à la composition industrielle de l'économie canadienne, à la taille relativement petite du marché intérieur et des entreprises canadiennes et à l'incidence relativement importante de la propriété étrangère dans l'économie canadienne. Cette étude vise principalement à présenter un examen critique de la documentation empirique, à l'échelle des entreprises et des industries, portant sur l'incidence de la structure industrielle, en général, et de la propriété étrangère, en particulier, sur le rendement en matière de R-D du secteur des entreprises. L'étude fait valoir que, même si les raisons structurelles invoquées pour expliquer la faible intensité en matière de DRDE au Canada ne soient pas sans valeur, elles ne sont pas entièrement satisfaisantes. En particulier, les données relatives au rapport entre la taille d'une entreprise et l'intensité en R-D laissent supposer que ce n'est pas tant la taille des entreprises plus grosses qui importe pour ce qui est de l'intensité en matière de DRDE que la prédominance d'entreprises trop petites pour effectuer de la R-D. Et bien que l'explication de la faible intensité en matière de DRDE au Canada par la propriété étrangère puisse être intéressante, l'intensité en matière de DRDE pourrait être plus faible qu'elle ne l'est maintenant si les entreprises étrangères étaient remplacées par une combinaison d'importations et d'entreprises strictement nationales plutôt que par des entreprises multinationales canadiennes.