Protégez votre entreprise contre les fraudes — Cinq mythes entourant les fraudes

Mythe 1 : La fraude n’est pas un vrai problème pour mon entreprise

Les faits : C’en est un.

Selon l’Enquête mondiale de 2020 sur la fraude et les crimes économiques de PwC Canada (en anglais seulement), 47 % des organismes canadiens ont été victimes d’une forme ou d’une autre de fraude au cours des 24 mois précédents. Pour sa part, BDO Canada (en anglais seulement) estime que la fraude a coûté plus de 30 millions de dollars aux entreprises canadiennes en 2017.

Chaque fraude peut avoir un impact sur votre entreprise et compromettre vos renseignements confidentiels en plus de vous faire perdre votre temps et votre argent. Si vous devez interrompre vos services ou si leurs renseignements personnels sont compromis, vos clients seront également affectés. La fraude peut nuire à votre réputation, à votre marque et à votre bilan financier. Heureusement, vous pouvez prendre des mesures pour protéger votre entreprise.

Mythe 2 : Les fraudeurs sont faciles à repérer

Les faits : Les fraudeurs peuvent s’avérer très convaincants et tromper beaucoup de personnes.

En 2020, le Centre antifraude du Canada a rapporté que les entreprises et les consommateurs canadiens ont perdu plus de 104,2 millions de dollars en raison de la fraude. Ne soyez donc pas trop dur avec vous-même si vous tombez dans le panneau. Les fraudeurs utilisent souvent les stratégies suivantes contre les entreprises, parce qu’elles ont fait leurs preuves :

  • ils se font passer pour quelqu’un en qui l’entreprise a confiance;
  • ils créent un faux sentiment d’urgence;
  • ils se faufilent incognito en passant à travers les processus opérationnels normaux sans se faire repérer;
  • ils utilisent l’intimidation et la peur;
  • ils font miroiter des promesses d’aubaines extraordinaires aux représentants des entreprises.

La manière la plus efficace d’éviter de tomber dans le piège de la fraude consiste à se renseigner sur les méthodes et les comportements des fraudeurs pour mieux les comprendre. Les renseignements utiles dont vous vous armerez contribueront grandement à protéger votre entreprise.

Mythe 3 : Les fraudeurs ne s’intéressent pas aux petites et moyennes entreprises

Les faits : La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante a découvert qu’une petite entreprise sur cinq a été victime de fraude en 2019, subissant des pertes moyennes de 6 200 $.

Compte tenu du fait que près d’un tiers des petites entreprises subissent chaque année une ou plusieurs tentatives de fraude, il est avantageux de mettre en place des mesures de prévention efficaces et d’offrir aux employés une formation spéciale sur la façon de détecter, de contrer et de signaler les fraudes.

Mythe 4 : Signaler les fraudes ne sert à rien

Les faits : Il est extrêmement important de signaler les fraudes de toute nature, d’autant plus que votre signalement restera confidentiel.

Il existe une foule de raisons pour lesquelles les entreprises ne signalent pas les fraudes. Soit elles craignent de nuire à leur réputation, soit elles considèrent que les ressources nécessaires sont trop importantes par rapport à la perte encourue, soit elles estiment qu’un incident mineur ne vaut pas la peine de déranger la police. Le fait est que chaque signalement fait aux organismes d’application de la loi du Canada reste confidentiel et que chaque tentative de fraude envers une entreprise, aussi mineure soit-elle, peut fournir des renseignements importants aux forces de l’ordre.

Les signalements des fraudes constituent l’une de leurs meilleures ressources pour détecter les arnaques qui ont cours actuellement, savoir qui en est la cible, réunir les preuves nécessaires pour perturber ou démanteler les opérations frauduleuses et empêcher les entreprises du Canada d’être victimes de fraudes.

Même si les forces de l’ordre ne sont pas en mesure d’agir immédiatement, tous les signalements peuvent servir aux enquêtes, ainsi qu’à repérer les tendances et avertir d’autres cibles éventuelles (au moyen d’alertes et d’événements de sensibilisation du public). Ils peuvent également être transmis à d’autres organismes d’application de la loi.

Mythe 5 : Les fraudes n’arrivent qu’une fois

Les faits : C’est loin d’être le cas.

Les statistiques démontrent que l’on risque plus d’être la cible d’une fraude après en avoir été victime une première fois. Après être tombée dans le panneau une première fois, l’entreprise (ou le consommateur) se retrouvera vraisemblablement sur des listes de cibles faciles. Malgré la tentation de se dire que les coûts de la fraude font partie des dépenses normales pour faire des affaires et de passer à autre chose, nous recommandons fortement de prendre un moment pour réfléchir aux mesures que vous pourriez prendre pour réduire votre risque d’être de nouveau victime de fraude. Par exemple, des employés formés à détecter les fraudes peuvent représenter votre première ligne de défense contre cette même fraude ou une nouvelle fraude. Les fraudeurs ne distinguent pas leurs cibles quand vient le temps de voler votre argent. Tout le monde peut tomber dans le piège d’une arnaque.

Exemples de fraudes réelles

Les exemples que voici montrent jusqu’où peut aller un fraudeur ciblant les gens à leur travail. Afin de protéger la vie privée des personnes, leur nom ainsi que celui des entreprises ont été modifiés.

  • La fraude de la fausse facture

    « Le 29 mars, j’étais en train de régler des factures quand, avec une cinquantaine d’autres choses à faire ce jour-là, j’ai payé une facture émise par une entreprise qui s’appelait Global Entreprise Solutions and Surprises (GBSS). Elle n’était pas différente des autres de la pile et le montant n’était pas important. J’ai donc présumé qu’un employé de notre entreprise l’avait autorisée.

    Quelques jours plus tard, au début du mois d’avril, un certain Michael m’a appelée de GBSS. Il m’a dit qu’il voulait juste confirmer notre adresse en vue de nous envoyer la facture finale. Comme je trouvais ça un peu bizarre, je lui ai demandé de combien de factures il s’agissait au juste. Il a répondu que la prochaine serait la facture finale. Par curiosité, je lui ai demandé de m’indiquer sur quoi portait la facture, et il m’a simplement suggéré de visiter le site Web de son entreprise. Quand je lui ai demandé qui avait établi le contrat de service avec son entreprise, il a répondu que c’était moi. Mais je ne me souvenais pas d’avoir conclu quoi que ce soit avec cette entreprise. Comme il avait un ton très officiel, je n’ai pas insisté.

    Début mai, j’ai reçu la facture suivante. Elle portait la mention “FINALE” et, à cause de ma conversation précédente avec Michael, je l’ai payée.

    Le mois suivant, Michael m’a appelée à plusieurs reprises pour confirmer les paiements précédents. Il a répété qu’il allait m’envoyer la facture finale. J’ai répondu que je l’avais déjà réglée à la suite de notre conversation du mois d’avril. Il a répliqué que c’était impossible puisqu’il y avait trois factures en tout et que la troisième n’avait pas encore été envoyée! J’ai dit que je n’enverrais plus d’autres paiements tant qu’il ne m’aurait pas envoyé un contrat indiquant que nous devions payer en trois versements mensuels et précisant les services qui nous étaient facturés, car la description figurant dans la facture était très vague. Sur la défensive, Michael a haussé le ton, martelant que j’avais accepté d’effectuer les trois versements. Puis, il a dit qu’il avait enregistré la conversation durant laquelle nous avions convenu de l’échelonnement des versements et qu’il pourrait me la faire écouter. Je lui ai suggéré de le faire, mais il n’en a plus reparlé de toute la conversation.

    Entre-temps, en juin, j’ai reçu une facture d’une entreprise nommée Data Data Data Now. Puis, un certain Mark a appelé pour dire que la facture était en souffrance. J’ai répliqué que nous ne leur avions jamais commandé quoi que ce soit, mais il a répondu qu’il se verrait forcé d’envoyer la facture à une agence de recouvrement et que la cote de solvabilité de notre entreprise allait en pâtir! La facture de rappel est arrivée peu de temps après, accompagnée d’appels téléphoniques. Mark a déclaré qu’il était maintenant responsable de ce compte à la place de Michael (de la première entreprise!), puis il m’a fait écouter une conversation où ma voix disait “oui” à une certaine question. Mais la qualité de l’enregistrement était tellement mauvaise que j’avais du mal à comprendre à quoi j’avais répondu “oui”. Je pense que je confirmais simplement que notre adresse était bien celle qu’ils avaient dans leurs dossiers.

    Comme les menaces concernant notre cote de solvabilité commençaient à devenir stressantes, nous avons décidé de payer à condition qu’ils nous envoient une lettre indiquant qu’il n’y aurait plus d’autres factures. C’est ce qu’ils ont fait et nous avons acquitté la facture finale en entier. »

  • La fraude des annuaires d’entreprises

    « En juillet, j’ai reçu un appel d’un homme qui m’a demandé si je voulais renouveler mon abonnement à un répertoire d’entreprises. J’ai demandé de quoi il s’agissait et il m’a répondu que c’était un répertoire publicitaire en ligne. J’ai répondu que notre entreprise n’était pas intéressée. Alors, il a déclaré que la facture finale s’élèverait à environ 300 $ et il m’a demandé si j’allais m’occuper du paiement. Comme j’ignorais quelle sorte d’entente avait pu être passée avec son entreprise, j’ai dit que j’allais m’en charger. En fait, en l’entendant dire qu’il s’agissait d’une “facture finale”, j’ai pensé que nous avions déjà dû bénéficier de leurs services.

    Ensuite, une femme de la même entreprise m’a appelé pour confirmer mon engagement à payer la facture qu’ils allaient envoyer, ce que j’ai fait. Je croyais toujours que notre entreprise avait déjà fait affaire avec eux, mais j’ai quand même voulu en avoir le cœur net. J’ai demandé une vérification par courriel à Nancy, de notre service de la comptabilité, et elle m’a répondu que ce n’était pas le cas. Jacques, mon superviseur, a alors appelé l’entreprise en question. Ils lui ont dit qu’ils avaient enregistré leur conversation avec moi et qu’ils pourraient l’utiliser pour prouver mon consentement. Jacques a rétorqué que n’importe qui pouvait trafiquer un enregistrement sonore et que notre entreprise ne paierait pas cette facture.

    Nous les avons signalés directement au Bureau de la concurrence. »

  • La fraude des services Web

    « En janvier, j’ai reçu un appel d’une certaine Sophia. Elle appelait pour renouveler notre abonnement à des services Web. Je lui ai dit que nous n’avions pas de site Web et que nous n’avions pas besoin de ce genre de services, mais elle a déclaré qu’ils avaient déjà fait affaire avec nous et qu’elle allait nous envoyer une facture pour l’année précédente.

    J’ai ensuite reçu un deuxième appel d’une femme qui voulait confirmer notre adresse postale et nous demander comment nous comptions régler la facture. Je lui ai simplement répondu que nous réglons toutes les factures avec des chèques d’entreprise. Ensuite, elle m’a remerciée et elle a raccroché.

    Une autre femme m’a ensuite appelée pour confirmer la conversation que j’avais eue avec Sophia et m’aviser que nous allions bientôt recevoir la facture de nos services Web. Comme nous n’utilisons aucun service Web, je lui ai redemandé à quoi correspondait cette facture. Elle a répété que nous étions bel et bien abonnés à leur service et prétendu que j’en avais moi-même passé la commande par téléphone. J’ai eu beau argumenter, j’ai reçu quelques jours plus tard une facture de plus de 300 $!

    La facture indiquait l’adresse de leur site Web ainsi qu’un nom d’utilisateur et un mot de passe. Cherchant un moyen de prendre contact avec eux au sujet de la facture, je suis allée sur leur site pour savoir comment m’y prendre. Mais leurs coordonnées ne s’y trouvaient pas. Il y avait une section réservée aux clients où l’on pouvait ouvrir une session, mais je n’en ai rien fait de peur de donner l’impression d’utiliser leur service. Plus tard ce jour-là, j’ai pensé que le seul moyen de prendre contact avec eux était peut-être d’ouvrir une session sur leur site, et c’est ce que j’ai tenté de faire. Cependant, le nom d’utilisateur et le mot de passe fourni n’étaient pas acceptés.

    Alors, j’ai décidé de leur envoyer une lettre à l’adresse indiquée sur la facture pour expliquer que nous sommes un organisme à but non lucratif fonctionnant sur des budgets fixes et qu’il nous était donc impossible de commander des services Web par téléphone. Mais, avant que j’aie le temps de l’expédier, j’ai reçu un appel d’un dénommé John qui m’a demandé quand je comptais payer la facture. Je lui ai lu la lettre et j’en ai profité pour lui demander ce qu’était un répertoire virtuel. Il m’a expliqué que cela consistait à se rendre sur leur site Web, à ouvrir une session, puis à entrer nos renseignements, qui seraient ensuite utilisés pour créer notre page Web. J’ai répété que je n’avais jamais demandé ce service, mais il a affirmé le contraire et ajouté qu’il avait en sa possession l’enregistrement d’une conversation au cours de laquelle j’autorisais le service en question. J’ai accepté de l’écouter. Une femme qui parlait très rapidement me demandait de confirmer mon adresse postale. Je disais “oui”, “euh, euh” et “nous réglons avec des chèques d’entreprise.” Il apparaissait clairement que je ne faisais que confirmer des renseignements et que je ne m’engageais jamais à payer la facture.

    Mais après m’avoir fait entendre l’enregistrement, John s’est exclamé : “Et voilà!”, sur un ton qui suggérait qu’il venait de prouver ses dires. J’étais interloquée qu’il interprète ce dialogue comme un engagement de ma part à recevoir leur service ou à payer la facture, et c’est ce que je lui ai dit. Il a haussé le ton, m’a demandé quel était mon titre et exigé de parler à mon patron. Je lui ai répondu que j’étais la directrice et je lui ai expliqué une nouvelle fois que nous sommes un organisme à but non lucratif et que ce genre de service n’aurait jamais pu être approuvé. Il s’est mis en colère; chaque fois que j’essayais de dire quelque chose, il m’interrompait en criant : “Quand allez-vous payer?” Puis il a raccroché après avoir lancé : “Vous allez la payer!”

    J’ai reçu une autre facture portant la note “Dernier avis”. Cette fois, elle n’était pas adressée à notre organisme, mais à moi personnellement! Le paiement était exigé dans les dix jours sous peine de recours à une agence de recouvrement.

    C’est à ce moment-là que j’ai enfin signalé l’incident au Bureau de la concurrence. L’entreprise a été accusée de télémarketing frauduleux et poursuivie en justice. »

  • La fraude des fournitures de bureau

    Les deux scénarios mentionnés ci-dessous ont servi à une arnaque consistant à promouvoir la vente de produits d’encre en poudre à des entreprises situées au Canada et aux États-Unis ainsi qu’à des organismes à but non lucratif, des églises, des écoles, des universités et des organismes gouvernementaux.

    Les fraudeurs ont réussi à les amener à payer des prix exorbitants pour des produits d’encre en poudre dont ils ne voulaient pas et qu’ils n’avaient pas commandés. Ceux qui refusaient de payer étaient soumis à des pratiques de recouvrement agressives et menacés de poursuites judiciaires ou de recours à des agences de recouvrement.

    Selon le premier scénario, celui du catalogue, le fraudeur demande la marque et le numéro de modèle de l’imprimante qu’utilise l’entreprise en promettant à sa victime de lui envoyer un nouveau catalogue. Dès qu’il a obtenu votre nom et des renseignements concernant les imprimantes et photocopieuses utilisées par l’entreprise, il a tout ce qu’il lui faut pour vous rappeler et appliquer le « scénario de l’entrepôt ».

    Le scénario du catalogue

    Bonjour, je m’appelle insert text line. et je vous appelle de la part de insert text line. Nous allons vous envoyer un catalogue gratuit pour commencer l’année.

    Nous voulons nous assurer que la personne responsable des commandes de fournitures de bureau recevra bien ce catalogue. Nous voulons aussi savoir quelles marques d’imprimantes vous utilisez, ainsi que les numéros des modèles, pour être bien certains de vous envoyer le bon catalogue pour vos appareils.

    La marque et le numéro de modèle se trouvent à l’avant de votre imprimante.

    Merci.

    Le scénario de l’entrepôt

    1. Bonjour. J’aimerais parler à insert text line. C’est encore insert text line de chez insert text line. Comme vous le savez, nous nous occupons des fournitures pour votre photocopieuse insert text line. 1. Est-ce que votre appareil fonctionne bien ces jours-ci? Si vous avez des problèmes, téléphonez à votre service d’entretien, ils sont là pour ça.
    2. Je vous appelle parce que nous sommes en train de déménager notre entrepôt et que ce déménagement coïncide avec la période de Noël! L’entreprise a donc décidé de réduire de 40 % le prix de l’encre en poudre. De cette façon, nous en aurons moins à déménager d’un endroit à l’autre tout en faisant une faveur à nos clients.
    3. J’ai donc mis de côté insert text line boîtes d’encre en poudre au prix réduit pour vous. Êtes-vous toujours situés au insert text line Êtes-vous toujours situés au insert text line?
    4. insert text line, avant de vous quitter, j’aimerais vous rappeler que Noël approche et que chaque année, nous le fêtons avec nos fidèles clients, qu’ils soient nouveaux ou de longue date. Je suis donc très heureux de vous annoncer que, cette année, à l’occasion de notre 25e anniversaire, nous tenons à faire quelque chose de vraiment spécial!
    5. Nous comptons vous offrir une bouteille de 375 ml d’un vin blanc français très rare. En fait, vous avez le choix entre un vin blanc de France ou un vin rouge d’Italie. Alors, lequel préférez-vous, rouge ou blanc?

    Très bien! Pour économiser un peu sur les frais de messagerie, je vais envoyer la bouteille de vin insert text line avec la ou les insert text line boîtes d’encre en poudre. Alors, ne laissez personne d’autre ouvrir les boîtes avant vous, d’accord?

    Autre chose, insert text line, il y a une réduction supplémentaire de 2 % si vous réglez la facture dans les 15 jours (en plus de la réduction que vous recevez déjà). Où dois-je envoyer la facture?

    Merci! On se revoit dans quelques jours.

    Voilà un bon exemple de la technique de « vente présumée » : le fraudeur demande à la personne ciblée de confirmer des renseignements, mais sans jamais lui demander directement si elle veut acheter l’encre en poudre. Revenons sur ce qui s’est dit.

    • Paragraphe 1 : Comme le fraudeur vous pose des questions précises au sujet de votre encre en poudre, vous pourriez être amené à croire qu’il s’agit d’une relation commerciale établie avec une entreprise légitime.
    • Paragraphe 2 : On vous fait une offre incroyable en vous proposant d’économiser 40 %! Remarquez qu’on ne vous a jamais donné le prix normal de l’encre en poudre, ni à combien s’élève le prix réduit.
    • Paragraphe 3 : On ne vous demande jamais directement si vous voulez de l’encre en poudre et on ne vous en indique toujours pas le prix.
    • Paragraphe 5 : Comme tout le monde aime recevoir quelque chose gratuitement, lorsqu’on vous offre une bouteille de vin, vous risquez de penser à votre cadeau-prime au lieu de vous concentrer sur les détails du boniment.

    Résultats

    Une amende de 1,5 million de dollars a été imposée à deux entreprises de télémarketing. Le propriétaire de ces deux entreprises a plaidé coupable à 11 accusations criminelles en vertu de la Loi sur la concurrence et à d’autres accusations connexes portées en vertu du Code criminel.

Lectures complémentaires

  • Comment signaler les fraudes et les arnaques au Canada