Sur cette page
- Tendance canadienne des inventions brevetées
- Spécialisation relative des institutions canadiennes
- Concentration des brevets parmi les institutions canadiennes
- Collaboration entre les institutions
- Grappes régionales d'activités de brevets
- Institutions canadiennes de premier plan
- Paysage canadien des brevets
Analyse de la situation du Canada
La présente section donne un aperçu des efforts novateurs entrepris par les institutions canadiennes à l'échelle mondiale dans les technologies d'atténuation des pandémies entre les années d'application 1999 et 2018. Les 178 inventions brevetées prises en compte pour présenter cet aperçu ont été attribuées à au moins une institution canadienne. Non seulement cette section montre la croissance du nombre d'inventions brevetées, mais elle met en évidence les grappes géographiques canadiennes ayant une forte intensité de brevetage et compare les institutions canadiennes à leurs homologues internationales.
Tendance canadienne des inventions brevetées
La Figure 11 montre la tendance mondiale des inventions brevetées par des institutions canadiennes entre les années d'application 1999 et 2018, où les inventions brevetées ont augmenté annuellement de 15 % en moyenne. Cette croissance est presque équivalente à celle qu'ont connue les institutions du monde entier au cours de cette période. La figure montre également une augmentation de l'activité des brevets après le début de l'épidémie de SRAS en 2002. Cette tendance à la hausse s'est poursuivie jusqu'en 2007, année au cours de laquelle l'activité en matière de brevets des institutions canadiennes a augmenté de 49 % par an, contre 23 % pour les institutions du monde entier. La deuxième hausse des inventions brevetées observée fait suite à l'épidémie de SRMO en 2012.
Figure 11 : Activité en matière de brevets des institutions canadiennes dans les technologies d'atténuation des pandémies entre 1999 et 2018Note de bas de page vi
Description de la figure 11
Année de la demande | OPIC | Intellectual Property India | United States Patent and Trademark Office | Office de la propriété intellectuelle de Singapour | Autres offices de la PI |
---|---|---|---|---|---|
1999 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 |
2000 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
2001 | 3 | 0 | 0 | 0 | 1 |
2002 | 1 | 0 | 1 | 0 | 1 |
2003 | 4 | 0 | 2 | 0 | 1 |
2004 | 11 | 0 | 3 | 1 | 0 |
2005 | 4 | 2 | 2 | 1 | 1 |
2006 | 10 | 3 | 3 | 1 | 1 |
2007 | 4 | 3 | 1 | 5 | 9 |
2008 | 6 | 6 | 0 | 0 | 2 |
2009 | 3 | 2 | 0 | 0 | 1 |
2010 | 4 | 1 | 0 | 0 | 2 |
2011 | 1 | 1 | 0 | 2 | 1 |
2012 | 3 | 0 | 0 | 0 | 2 |
2013 | 2 | 4 | 3 | 1 | 6 |
2014 | 0 | 0 | 2 | 0 | 3 |
2015 | 3 | 1 | 0 | 0 | 3 |
2016 | 7 | 0 | 0 | 0 | 2 |
2017 | 5 | 1 | 0 | 1 | 2 |
2018 | 9 | 0 | 2 | 0 | 3 |
La Figure 11 désigne également les offices de propriété intellectuelle ciblés par les institutions canadiennes pour breveter les inventions relatives aux technologies d'atténuation des pandémies. Les institutions canadiennes déposent principalement des demandes dans ce domaine auprès de l'OPIC (46 %), de l'Intellectual Property India (13 %), de United States Patent and Trademark Office (11 %) et de l'Office de la propriété intellectuelle de Singapour (7 %). Il est intéressant de noter que près de 39 % de ces inventions ont été administrées par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle par le biais du Traité de coopération en matière de brevets (PCT), ce qui pourrait témoigner de l'importance mondiale de ces inventions.
Alors que le Canada et les États-Unis sont les principales juridictions de dépôt pour les institutions canadiennes dans la plupart des domaines technologiques, la présence de l'Inde et de Singapour peut s'expliquer par la spécialisation de ces pays dans les technologies d'atténuation des pandémies. L'Inde est une plaque tournante mondiale de la fabrication de produits pharmaceutiques, et peut donc être une destination attrayante pour les institutions canadiennesNotes en fin d'ouvrage 9. De même, Singapour est une plaque tournante régionale de fabrication de produits pharmaceutiques et de la R-D, et peut donc être une destination recherchée par les institutions canadiennes qui déposent des brevets sur les technologies d'atténuation des pandémiesNotes en fin d'ouvrage 10.
Spécialisation relative des institutions canadiennes
Après avoir acquis une meilleure compréhension des juridictions ciblées par les institutions canadiennes pour les technologies d'atténuation des pandémies, la figure suivante examine le degré de spécialisation des institutions canadiennes dans ce domaine par rapport aux institutions d'autres pays, en utilisant l'indice de spécialisation relative (ISR). Cet indice utilise l'intensité des brevets pour permettre de comparer, sur une base relative, des institutions originaires de pays de tailles différentes pour un domaine technologique particulier (détails supplémentaires à l'annexe D). Si les institutions d'un pays ont une valeur d'ISR supérieure à 0 pour un domaine technologique particulier, elles sont considérées comme plus spécialisées dans ce domaine particulier que l'ensemble des institutions du monde entier et vice-versa. En outre, les institutions d'un pays ayant une valeur de l'ISR égale à 0 seraient considérées comme aussi spécialisées que toutes les institutions combinées pour un domaine technologique particulier. Sur la Figure 12, les institutions canadiennes ont l'une des valeurs d'ISR les plus élevées, ce qui indique une spécialisation relativement forte dans les technologies d'atténuation des pandémies.
Figure 12 : Indice de spécialisation relative selon le pays d'origine de l'institution pour les technologies d'atténuation des pandémies
Description de la figure 12
Pays d'origine | Indice de spécialisation relative |
---|---|
République de Corée | -0,350 |
Japon | -0,250 |
Allemagne | 0,044 |
États-Unis | 0,523 |
Royaume-Uni | 0,582 |
Canada | 0,635 |
Australie | 0,640 |
En ce qui concerne la Figure 13, il est intéressant de noter que les institutions originaires des pays pris en compte sur la Figure 12, y compris les institutions canadiennes, conservent leur niveau de spécialisation relative pour le domaine de recherche Développement de thérapies et de vaccins.
Figure 13 : Indice de spécialisation relative par pays d'origine de l'institution dans le développement de thérapies et de vaccins
Description de la figure 13
Pays d'origine | Indice de spécialisation relative |
---|---|
République de Corée | -0,368 |
Japon | -0,213 |
Allemagne | 0,191 |
États-Unis | 0,564 |
Royaume-Uni | 0,702 |
Canada | 0,750 |
Australie | 0,776 |
Après avoir établi la spécialisation relative élevée des institutions canadiennes dans le domaine de la recherche sur le développement de thérapies et de vaccins sur la Figure 13, le Tableau 1 présente l'évolution des institutions canadiennes dans ce domaine de recherche et la compare aux institutions d'autres pays. En ventilant l'ensemble des données sur les deux décennies prises en compte pour cette analyse, il est clair que, à l'exception des préparations médicales et humaines, la spécialisation relative des institutions canadiennes s'est améliorée au fil du temps pour toutes les sous-catégories présentées dans le tableauNote de bas de page vii.
Pays d'origine de l'institution | Indice de spécialisation relative | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Préparations médicales | Préparations médicales et être humain | Préparation médicale contenant des antigènes | Compositions immunogènes (spécifiques aux Coronaviridae) | |||||||||
1999 - 2008 | 2009 - 2018 | Tendance | 1999 - 2008 | 2009 - 2018 | Tendance | 1999 - 2008 | 2009 - 2018 | Tendance | 1999 - 2008 | 2009 - 2018 | Tendance | |
Australie | 0,00 | 0,05 | augmentation | -0,06 | -0,10 | diminution | 0,43 | 0,39 | diminution | 0,10 | 0,34 | augmentation |
Canada | 0,05 | 0,14 | augmentation | 0,05 | -0,01 | diminution | 0,08 | 0,24 | augmentation | 0,00 | 0,10 | augmentation |
Royaume-Uni | 0,16 | 0,15 | diminution | 0,01 | 0,14 | augmentation | -0,24 | 0,12 | augmentation | -0,20 | -0,43 | diminution |
États-Unis | -0,02 | 0,09 | augmentation | -0,10 | 0,10 | augmentation | 0,09 | 0,19 | augmentation | -0,01 | -0,27 | diminution |
Allemagne | 0,08 | 0,23 | augmentation | 0,17 | 0,35 | augmentation | -0,48 | 0,03 | augmentation | -1,31 | -0,33 | augmentation |
Japon | -0,07 | 0,00 | augmentation | -0,04 | 0,03 | augmentation | 0,02 | 0,15 | augmentation | -0,18 | -0,14 | augmentation |
République de Corée | 0,00 | 0,07 | augmentation | -0,10 | -0,05 | augmentation | -0,30 | -0,17 | augmentation | 0,05 | 0,02 | diminution |
Concentration des brevets parmi les institutions canadiennes
Après avoir compris où se situent les forces des institutions canadiennes dans les technologies d'atténuation des pandémies, la présente section cherche à comprendre si cette spécialisation provient de quelques institutions canadiennes choisies ou si elle est le résultat d'un grand nombre d'institutions canadiennes qui déposent des brevets dans ce domaine. Sur la Figure 14, les institutions canadiennes ont été regroupées sur la base du nombre d'inventions brevetées dans le monde par chaque institution. Les barres bleues représentent la proportion d'institutions canadiennes présentes dans chaque groupe, tandis que les points orange indiquent la proportion d'inventions canadiennes brevetées associées à chaque groupe. Sur la base de cette figure, on peut déduire que les institutions canadiennes qui ont breveté moins de cinq inventions dans des technologies d'atténuation des pandémies représentent plus de 60 % de l'ensemble des données sur les inventions brevetées au Canada. Cela souligne non seulement la présence d'un grand nombre d'institutions canadiennes qui déposent activement des brevets dans ce domaine, mais pourrait également témoigner de l'environnement mondial concurrentiel dans lequel elles opèrent.
Figure 14 : Institutions canadiennes regroupées en fonction de la taille de leur portefeuille de brevets dans les technologies d'atténuation des pandémies
Description de la figure 14
Nombre de brevets d'invention | Proportion d'institutions canadiennes | Proportion d'inventions brevetées au Canada |
---|---|---|
Institutions ayant 1 invention brevetée | 63,53 % | 29,51 % |
Institutions ayant 2 à 4 inventions brevetées | 25,88 % | 31,15 % |
Institutions ayant 5 à 10 inventions brevetées | 8,24 % | 22,95 % |
Institutions ayant plus de 10 inventions brevetées | 2,35 % | 16,39 % |
Collaboration entre les institutions
Les collaborations, impliquant des institutions nationales et internationales, sont souvent associées aux avancées technologiques, en particulier lors d'une crise aussi écrasante qu'une pandémie mondiale. Il est intéressant de noter que de nombreuses entreprises et institutions universitaires au Canada ont pris l'engagement Open COVID Pledge, qui vise à favoriser la collaboration et à travailler vers l'objectif commun d'atténuer les impacts de la pandémieNotes en fin d'ouvrage 11. Dans le cadre de cette initiative, les institutions fourniront des licences libres de redevances et limitées dans le temps pour leur PI, afin que d'autres institutions puissent développer et déployer des technologies à plus grande échelle sans aucun obstacleNotes en fin d'ouvrage 12.
La Figure 15 montre les collaborations impliquant au moins une institution canadienne qui ont été déterminées en utilisant notre ensemble de données. Les nœuds roses dans cette figure indiquent le nombre d'inventions brevetées pour lesquelles deux institutions ou plus ont été désignées comme cessionnaires conjoints. En outre, les institutions canadiennes ont été mises en évidence en rouge et les institutions internationales en bleu. D'après cette figure, il est encourageant de voir différents types d'institutions ( p. ex. des établissements universitaires, des entreprises, des services gouvernementaux et des installations médicales) collaborer pour élaborer des solutions dans ce domaine. Il est intéressant de noter que 7 des 15 inventions brevetées présentées dans cette figure ont au moins une institution basée dans la province de l'Ontario, suivie de la Colombie-Britannique (4 inventions brevetées), du Manitoba (4 inventions brevetées) et du Québec (3 inventions brevetées). En outre, les institutions canadiennes ont principalement collaboré avec des institutions des États-Unis (5 inventions brevetées), de la Suisse (4 inventions brevetées) et des Pays-Bas (3 inventions brevetées) dans les technologies d'atténuation des pandémies. Il convient également de noter que toutes les inventions brevetées impliquant une collaboration concernent le développement de thérapies et de vaccins, à l'exception de la collaboration entre Adaerata et Ezy Biotech, qui est liée au domaine de recherche de la détection et du diagnostic rapides.
Grappes régionales d'activités de brevets
La Figure 16 montre la répartition de l'activité des brevets des institutions canadiennes dans les différentes provinces du Canada pour les technologies d'atténuation des pandémies. Le nombre d'inventions brevetées pour chaque province a été normalisé par la valeur de son PIB de l'année 2016, afin de mieux refléter la contribution de chaque province à l'innovation sur une base relativeNote de bas de page viii, Notes en fin d'ouvrage 13. Le résultat de l'application de cette normalisation révèle que la province de la Colombie-Britannique a la plus forte intensité de brevetage, suivie du Québec et de l'Ontario. Les points rouges de la figure mettent en évidence les points chauds de l'innovation qui existent au Canada pour les technologies d'atténuation des pandémies et indiquent le nombre total d'institutions qui ont été désignées dans les principales régions métropolitaines de recensement (RMR) en utilisant notre ensemble de données. Les RMR de Montréal et de Vancouver, qui comptent chacune 12 institutions, ont le plus grand nombre d'institutions ayant déposé des brevets dans ce domaine, suivies de près par celle de Toronto, qui compte 10 institutions. Au moins trois quarts de ces institutions, dans l'ensemble de ces trois RMR de premier plan, sont des entreprises, et le quart restant correspond à des institutions académiques.
Figure 16 : Grappes régionales d'activités de brevets des institutions canadiennes dans les technologies d'atténuation des pandémies
Description de la figure 16
Province | Inventions brevetées/ PIB par billion |
---|---|
Colombie-Britannique | 139,7353495 |
Québec | 103,0831072 |
Ontario | 44,9737905 |
Saskatchewan | 41,97929581 |
Manitoba | 32,10803712 |
Alberta | 17,09041204 |
RMR | Nb d'institutions |
---|---|
Montréal | 12 |
Vancouver | 12 |
Toronto | 10 |
Aucune | 4 |
Hamilton | 3 |
Calgary | 2 |
Saskatoon | 2 |
Winnipeg | 2 |
Sherbrooke | 2 |
Ottawa-Gatineau | 2 |
Québec | 2 |
Guelph | 1 |
London | 1 |
Edmonton | 1 |
Institutions canadiennes de premier plan
La série de tableaux suivante comprend une liste des principales institutions canadiennes pour chacun des trois domaines de recherche ainsi que les inventeurs qui ont déposé le plus de brevets. En examinant de plus près ces tableaux, il apparaît que la plupart des institutions canadiennes sont associées à des inventeurs de premier plan ayant une adresse enregistrée au Canada.
Institution canadienne | Inventions brevetées | Principaux inventeurs | Inventions brevetées |
---|---|---|---|
XENON PHARMACEUTICALS INC (C.-B.) | 19 | Kamboj Rajender | 7 |
Kodumuru Vishnumurthy (BC) | 7 | ||
Sun Shaoyi,Coquitlam (BC) | 7 | ||
REPLICOR INC (Qc) | 8 | Vaillant Andrew (QC) | 7 |
Bazinet Michel (QC) | 3 | ||
Juteau Jean-Marc (QC) | 3 | ||
MEDICAGO INC (Qc) | 6 | Vezina Louis-Philippe (QC) | 3 |
Couture Manon (QC) | 3 | ||
D'Aoust Marc-Andre (QC) | 3 | ||
Lavoie Pierre-Olivier (QC) | 3 | ||
MERCK CANADA INC (Qc) | 6 | Black Cameron (QC) | 4 |
Crane Sheldon (QC) | 4 | ||
Robichaud Joel | 2 | ||
UNIVERSITY HEALTH NETWORK (Ont.) | 6 | Kelvin David (ON) | 3 |
Persad Desmond (ON) | 2 | ||
Cameron Mark J. (ON) | 2 |
Institution canadienne | Inventions brevetées | Principaux inventeurs | Inventions brevetées |
---|---|---|---|
FIO CORPORATION (Ont.) | 9 | Chan Warren Che Wor (ON) | 5 |
Greenberg Michael Mordinson (ON) | 3 | ||
Kain Kevin Charles (ON) | 3 | ||
YES BIOTECHNOLOGY INC (C.-B.) | 5 | Whitehead Peter (BC) | 5 |
LUMEN ASSOCIATES INC (Alb.) | 3 | Fry Jeffrey Donald | 2 |
Gibson Hugh Stewart | 2 | ||
Kemp Douglas Roy | 2 | ||
Rosenstiel Leonie | 2 | ||
EARLY WARNING INC (Qc) | 2 | Gordon Neil (QC) | 2 |
Palmateer Garry (ON) | 2 |
Institution canadienne | Inventions brevetées | Principaux inventeurs | Inventions brevetées |
---|---|---|---|
YES BIOTECHNOLOGY INC (C.-B.) | 4 | Whitehead Peter (BC) | 4 |
FIO CORPORATION (Ont.) | 2 | Fine Ian (ON) | 2 |
Liederman Adam (ON) | 2 | ||
Qandil Bayan (ON) | 2 |
Paysage canadien des brevets
Sur la Figure 17, la carte du paysage des brevets pour les institutions canadiennes met en évidence les technologies fondamentales qui ont été brevetées pour les technologies d'atténuation des pandémies entre 1999 et 2018. Si l'on compare cette figure à la carte du paysage international des brevets, disponible sur la Figure 10, la force des institutions canadiennes dans le domaine du développement de thérapies et de vaccins est évidente, puisque ce domaine de recherche occupe près des deux tiers de la carte.
Deux catégories d'inventions sont prises en compte sur la Figure 17 : les inventions liées aux maladies et les inventions liées aux technologies. La catégorie liée aux maladies fait référence aux infections (exemple : SRAS-CoV), aux maladies (exemples : pneumonie, troubles sanguins, drépanocytose, troubles osseux et douloureux), aux mécanismes virus-récepteurs (exemple : modulateur des récepteurs aux androgènes), aux réactions immunitaires (exemples : immunité innée, réponses anti-inflammatoires et immunosuppression). La seconde catégorie concerne les technologies sous-jacentes utilisées pour le développement d'interventions thérapeutiques et comprend les séquences de nucléotides, les constructions d'anticorps, les embryons de poulet infectés par des virus et la préparation des adénovirus qui sont utilisés comme vecteurs viraux, en plus d'impliquer la biologie végétale. De même, pour la sous-catégorie « Détection et diagnostic rapides », les inventions brevetées liées aux conjugués, à la bioreconnaissance et aux protéines C-réactives sont des technologies fondamentales précieuses pour la pandémie.