Questions propres à Industrie Canada dans l’enquête multi-intérêts Branché sur le monde des affaires (automne 2007)

Direction générale et direction :

La Direction générale des communications et du marketing (DGCM) s'assure que la Politique de communication du gouvernement du Canada est appliquée uniformément à l'ensemble des secteurs d'Industrie Canada. La DGCM offre de nombreux services aux secteurs, aux cadres supérieurs et au bureau du Ministre. Ces services comprennent la planification des communications, les relations avec les médias, les services consultatifs, le marketing, la recherche sur l'opinion publique, et plus.

Raison d'être de la recherche :

La recherche continue et l'évaluation des programmes et services sont une exigence de la Politique de communication du gouvernement du Canada.

Au nom d'Industrie Canada, la DGCM adhère à l'étude multi-intérêts Branché sur le monde des affaires, effectuée deux fois par an auprès des PDG et des cadres supérieurs de petites, moyennes et grandes entreprises. L'enquête réalisée auprès des entreprises présente un intérêt particulier pour Industrie Canada parce qu'elle comprend des entreprises de toutes les tailles et qu'elle est donc représentative de tout le milieu des affaires, un de nos groupes d'intervenants principaux.

L'étude explore des enjeux de grande taille, des questions d'intérêt particulier au ministère, y compris les questions liées aux politiques et à l'économie, et se penche particulièrement sur les relations entre les entreprises et le gouvernement. L'entente d'Industrie Canada concernant sa cotisation annuelle autorise le Ministère à poser cinq questions particulières par année.

À l'automne 2007, les questions propres à Industrie Canada portaient sur l'infrastructure de la TI, l'impact des échanges bilatéraux sur l'innovation et l'impact du fardeau en matière d'observation de la loi.

L'étude multi-intérêts Branché sur le monde des affaires est exclusive au cabinet spécialisé en recherche. À l'exception des questions propres à Industrie Canada et de leur résultats, le Ministère ne peut rendre public le rapport complet sans le consentement explicite du cabinet.

Résultats et avantages prévus :

Les résultats de la recherche aideront Industrie Canada à mieux comprendre les points de vue et les préférences du monde des affaires au Canada. Ces résultats seront utilisés dans les exposés, les plans de communication et les analyses de l'environnement afin de faciliter l'élaboration et le suivi des politiques et des programmes ministériels qui présente un intérêt pour les gens d'affaires.

Information sur la recherche :

L'enquête consistait en des entrevues téléphoniques de 30 minutes menées deux fois par an, soit au printemps et à l'automne.

Au total, on a effectué 400 entrevues auprès de petites, moyennes et grandes entreprises entre le 18 octobre et le 23 novembre 2007. L'échantillon correspondait à la répartition des gens d'affaires par secteur et par région au Canada, tel qu'indiqué dans le Registre des entreprises de Statistiques Canada. Un échantillon de cette taille est fiable à plus ou moins 5 p. 100, 19 fois sur 20. Les répondants étaient des PDG, présidents, vice présidents, propriétaires d'entreprise et autres responsables principaux du Canada.

Entreprise de recherche : Phoenix Strategic Perspectives Inc.
No du contrat : U1400-073272/001/CY
Contrat émis par : TPSGC
Valeur du contrat : La valeur de l'abonnement annuel est de 26 500 $; toutefois, le coût de la recherche pour les questions exclusives à Industrie Canada est estimé à 4 000


Branché sur le monde des affaires — Rapport présenté à Industrie Canada, Automne 2007


Branché sur le monde des affaires — Rapport présenté à Industrie Canada — Automne 2007

Numéro de l'étude de ROP : 202-07
Numéro du contrat : U1400-073272/001/CY
Date de l'attribution du contrat : 2007-10-05
Date de la fin des travaux d'enquête : 2007-11-23

Veuillez adresser toute question au sujet de ce rapport à la :

Direction générale des communications et du marketing
Industrie Canada
Édifice C.D. Howe
235, rue Queen, bureau 442D
Ottawa (Ontario)  K1A 0H5 Canada
Téléphone : 343-291-3578
Télécopieur : 613-952-5162
Courriel : janis.camelon@canada.ca

Phoenix Strategic Perspectives Inc.
1678 , rue Bank, bureau 2, Ottawa (Ontario) K1V 7Y6
Téléphone : 613-260-1700
Télécopieur : 613-260-1300
Courriel : info@phoenixspi.ca
www.phoenixspi.ca


Table des matières


Introduction

Branché sur le monde des affaires est un sondage biannuel réalisé auprès de PDG et de cadres supérieurs, qui est axé sur des questions d'actualité pour les entreprises et en matière d'affaires publiques. Dans le cadre de la présente étude, 400 entrevues ont été menées entre le 18 octobre et le 23 novembre 2007. Plus de la moitié de l'échantillon (59 %) était constitué de PDG, de présidents et de propriétaires d'entreprises. Les résultats ont été pondérés selon la taille, le secteur et la région pour refléter la répartition réelle des entreprises dans l'ensemble du Canada (selon les données de Statistique Canada). Les observations fondées sur un échantillon de cette taille sont exactes à +/- 5 %, 19 fois sur 20.

L'étude a été réalisée par Phoenix Strategic Perspectives Inc., une maison de recherche sur l'opinion publique spécialisée dans les affaires publiques et la recherche auprès de groupes particuliers, notamment les entreprises. À la suite des questions de fond sur lesquelles porte le rapport sommaire se trouve un ensemble de graphiques présentant les caractéristiques des participants au sondage et de leurs entreprises. Dans les cas où l'analyse était axée sur la taille des entreprises, les entreprises participantes ont été classées selon les catégories suivantes : petite (moins de 50 employés), moyenne (50-99) et grande (100 employés et plus, environ les deux tiers des grandes entreprises interrogées comptant 200 employés ou plus). Voir en annexe les questions posées pour l'étude dont fait état ce rapport.

Sommaire

Le présent rapport expose les résultats découlant des questions posées au nom d'Industrie Canada qui étaient incluses dans l'édition de l'automne 2007 de l'étude Branché sur le monde des affaires. La recherche avait pour but de connaître l'opinion des cadres d'entreprises sur les enjeux ayant trait à la technologie de l'information (TI), à l'innovation et à la conformité à la réglementation gouvernementale. Les questions posées portaient sur l'importance accordée à divers aspects de l'infrastructure des TI, l'incidence des échanges commerciaux et des investissements bilatéraux sur l'innovation, les efforts déployés par les entreprises pour se conformer aux règlements gouvernementaux et la consolidation proposée des régimes de réglementation.

Les opinions des dirigeants d'entreprise divergeaient quant à la nécessité d'améliorer l'infrastructure des TI du Canada pour s'assurer que les entreprises canadiennes puissent tirer avantage des occasions d'affaires. Les réponses d'environ la moitié (53 %) d'entre eux se situaient à un niveau moyen sur une échelle de 7 points. Cela étant dit, près d'un répondant sur cinq (19 %) considère qu'il s'agit d'un enjeu sérieux, alors qu'une proportion légèrement plus élevée d'entre eux (23 %) y accorde peu d'importance. Les dirigeants ont mentionné un éventail d'aspects de l'infrastructure des TI qui nécessitent l'attention du gouvernement à l'heure actuelle, du point de vue des entreprises, mais aucun d'eux ne prédomine. Par contre, ils étaient plus enclins à mentionner l'accès aux services à large bande dans les régions rurales et éloignées, la nécessité d'une plus grande concurrence en général, et la réduction de la réglementation des fournisseurs de services de télécommunications (9-11 %). Les chefs d'entreprise étaient davantage convaincus des retombées des échanges bilatéraux sur la technologie et l'innovation, les deux tiers considérant qu'il y a un rapport entre les deux. De plus, 38 % estiment que ces échanges y contribuent énormément. Soulignons toutefois que cette opinion est moins répandue qu'en 2005.

Une faible majorité (52 %) de dirigeants est d'avis que les efforts déployés actuellement par leur entreprise pour se conformer à la réglementation gouvernementale sont à peu près les mêmes qu'il y a quelques années. Ceux qui faisaient état d'un changement avaient tout autant tendance à dire que la situation avait empiré (22 %) qu'elle s'était améliorée (25 %). Les deux tiers très exactement des dirigeants prévoient que la consolidation de toutes les exigences gouvernementales imposées aux entreprises (des administrations fédérale, provinciales et municipales) en un seul ensemble de réglementation aurait tout au moins un effet modeste sur les coûts d'observation ou le fardeau administratif de leur entreprise. Cet effet était davantage perçu comme étant modeste plutôt que considérable (39 % contre 27 %). L'autre tiers s'attend à un effet minime ou ne prévoit aucun effet.

Observations

Opinions divergentes quant à la nécessité d'améliorer l'infrastructure des TI du Canada

En ce qui concerne l'infrastructure des télécommunications et des technologies de l'information (TI) du Canada, les opinions des dirigeants d'entreprise divergeaient quant à la nécessité de l'améliorer pour s'assurer que les entreprises canadiennes puissent tirer avantage des occasions d'affaires qui s'offrent à elles. Les réponses d'environ la moitié (53 %) d'entre eux se situaient à un niveau moyen (c.-à-d. de 3 à 5) sur une échelle de 7 points. Cela étant dit, près d'un répondant sur cinq (19 %) considère qu'il s'agit d'un enjeu sérieux, alors qu'une proportion légèrement plus élevée (23 %) y accorde peu d'importance (cotes de 1 ou 2).

Diagramme à barres de Nécessité d'améliorer l'infrastructure des TI?

Les dirigeants de grandes entreprises avaient davantage tendance que ceux de petites et de moyennes entreprises à percevoir la nécessité d'améliorer notre infrastructure des TI (44 % contre 36-38 %), et de penser qu'il s'agit d'une situation très problématique (23 % contre 17-19 %).

Nécessité d'améliorer l'infrastructure des TI? (selon la taille des entreprises)
  Petites Moyennes Grandes
6-7, très problématique 19 % 17 % 23 %
5 17 % 21 % 21 %
4 21 % 22 % 20 %
3 13 % 21 % 14 %
1-2, aucunement problématique 25 % 18 % 21 %

Les dirigeants d'entreprises de l'Ouest et de l'Est du pays étaient davantage susceptibles de percevoir la nécessité d'améliorer notre infrastructure des TI (44 % dans chaque cas contre 35 % en Ontario et 27 % au Québec). Par contre, ce sont surtout les chefs d'entreprise de l'Ouest qui considéraient qu'il ne s'agit pas d'une situation problématique (33 % contre 14 % au Québec et 21 % ailleurs).

Nécessité d'améliorer l'infrastructure des TI? (selon la région)
  Atlantique Québec Ontario Ouest
6-7, très problématique 22 % 7 % 25 % 20 %
5 22 % 20 % 10 % 24 %
4 18 % 29 % 27 % 12 %
3 8 % 20 % 17 % 9 %
1-2, aucunement problématique 21 % 14 % 21 % 33 %

Éventail d'importants enjeux relatifs à l'infrastructure des TI — aucun ne prédomine

Les dirigeants d'entreprise ont mentionné un éventail d'aspects de l'infrastructure des TI qui, du point de vue des entreprises, nécessitent l'attention du gouvernement à l'heure actuelle, mais aucun d'eux ne prédomine. L'accès aux services à large bande dans les régions rurales et éloignées et la nécessité d'une plus grande concurrence en général ont été mentionnés dans chaque cas par 11 % des répondants. Neuf pour cent ont indiqué la réduction de la réglementation des fournisseurs de services de télécommunications. De plus faibles proportions (3-6 %) ont fait allusion à la nécessité de modifier les limites en matière d'investissements étrangers, d'améliorer l'accès aux télécommunications et aux TI en général, de se tenir à la fine pointe des nouvelles technologies, d'accroître globalement l'accès à Internet et de réglementer les prix.

Diagramme à barres de Plus important enjeu relatif à l'infrastructure des TI au Canada

Un certain nombre d'enjeux ont été mentionnés par neuf dirigeants ou moins et ont été inclus dans la catégorie « Autre », à savoir : l'amélioration de la sécurité Internet, l'amélioration de la couverture des services sans fil, la formation d'un plus grand nombre de travailleurs aux nouvelles technologies, le déploiement des réseaux sans fil et l'accès à des services Internet à large bande à plus haute vitesse.

En tout, 42 % des répondants n'ont pas identifié d'enjeu : 27 % n'ont pas répondu, alors que 15 % ont affirmé que rien n'exigeait l'attention du gouvernement en ce moment.

Les chefs de petites entreprises avaient davantage tendance à ne pas percevoir d'enjeu sur lequel le gouvernement devrait se pencher maintenant : 17 % contre 12 % des grandes entreprises et 8 % des moyennes entreprises. Par contre, ils étaient plus susceptibles d'accorder de l'importance à l'accès aux services à large bande dans les régions rurales et éloignées (13 % contre 2-6 % des firmes de plus grande envergure). Les dirigeants de moyennes entreprises accorde plus d'importance que les autres à stimuler la concurrence (22 % contre 8-9 %).

Pour ce qui est des variations entre les régions, les dirigeants des provinces de l'Ouest avaient davantage tendance à ne signaler aucun enjeu important (21 % contre 6 % au Québec et 15 % ailleurs). Ils avaient également tendance à accorder plus d'importance à la nécessité d'une concurrence accrue (18 % contre 3-9 %). Les dirigeants de l'Ontario avaient davantage tendance que ceux d'ailleurs à accorder de l'importance à l'accès aux services à large bande dans les régions rurales et éloignées (17 % contre 4-8 %).

Perceptions de l'incidence favorable des échanges bilatéraux sur l'innovation au Canada

Plus des deux tiers (67 %) des cadres d'entreprise interrogés sont d'avis que les échanges commerciaux et les investissements bilatéraux favorisent le développement de nouvelles technologies et l'innovation au Canada. Cela dit, un peu plus du tiers (38 %) d'entre eux sont d'avis qu'ils y contribuent énormément (cotes de 6-7 sur une échelle de 7 points). Seulement 10 % n'étaient pas d'accord, étant plutôt d'avis qu'ils n'aident pas du tout (cotes de 1-3).

Diagramme à barres de Incidence des échanges bilatchanges sur la technologie et l'innovation

La perception selon laquelle les échanges commerciaux et les investissements bilatéraux contribuent grandement aux percées technologiques et à l'innovation augmente, selon qu'il s'agit d'une petite (37 %), d'une moyenne (40 %) ou d'une grande entreprise (51 %).

Incidence des échanges bilatéraux sur la technologie et l'innovation (selon la taille des entreprises)
  Petite Moyenne Grande
6-7, énormément 37 % 40 % 51 %
5 28 % 35 % 29 %
4 21 % 22 % 14 %
3 5 % 2 % 4 %
1-2, pas du tout 6 % - -

Les dirigeants de l'Ontario étaient les plus susceptibles d'être d'avis que les échanges commerciaux et les investissements bilatéraux aidaient énormément (46 %), suivis de ceux du Canada atlantique (42 %), de l'Ouest (35 %) et du Québec (27 %).

Incidence des échanges bilatéraux sur la technologie et l'innovation (selon la région)
  Atlantique Québec Ontario Ouest
6-7, énormément 42 % 27 % 46 % 35 %
5 22 % 34 % 32 % 24 %
4 10 % 29 % 17 % 22 %
3 7 % 8 % 1 % 6 %
1-2, pas du tout 3 % - 3 % 11 %

Depuis 2005, les dirigeants d'entreprise accordent moins d'importance à l'apport des échanges commerciaux et des investissements bilatéraux pour stimuler l'innovation et le développement de nouvelles technologies au Canada. Ils demeurent majoritairement de cet avis, mais leur proportion a diminué (67 % contre 77 %). De plus, la proportion de ceux qui en sont fermement convaincus a considérablement diminué (passant de 53 % en 2006 à 38 %).

Diagramme à barres de Incidence des échanges bilatchanges sur la technologie et l''innovation (au fil du temps)

Divergence d'opinions quant aux efforts requis pour se conformer par rapport aux dernières années

Une faible majorité de dirigeants (52 %), lorsqu'interrogés au sujet du fardeau actuel de conformité, sont d'avis que les efforts déployés maintenant par leur entreprise pour se conformer à la réglementation gouvernementale sont à peu près identiques à ceux consentis au cours des dernières années. Ceux qui faisaient état d'un changement avaient tout autant tendance à dire que la situation avait empiré (22 %) qu'elle s'était améliorée (25 %). Dans les deux cas, ils ont davantage tendance à percevoir ce changement comme étant modeste plutôt que considérable.

Diagramme à barres de Conformité à la réglementation gouvernementale : situation de l'entreprise par rapport aux dernières années

Les chefs de petites entreprises étaient plus susceptibles d'être d'avis que leurs efforts n'ont pas changé (55 % contre 42 % des grandes et 36 % des moyennes entreprises). Les dirigeants de grandes entreprises avaient davantage tendance à percevoir des améliorations dans ce domaine (36 % contre 26 % des petites et 18 % des moyennes entreprises), alors que selon les dirigeants de moyennes entreprises, la situation avait empiré (47 % contre 19-22 %).

À l'échelle régionale, les dirigeants de l'Atlantique étaient plus susceptibles d'être d'avis que les efforts qu'ils doivent déployer pour se conformer n'ont pas changé par rapport aux dernières années (70 % contre 48-51 % ailleurs). Ceux du Québec avaient deux fois plus tendance à affirmer que la situation s'est améliorée (44 % contre 17 % au Canada atlantique et 21-22 % ailleurs). Pour leur part, les dirigeants à l'ouest de la frontière entre l'Ontario et le Québec étaient au-delà de trois fois plus susceptibles que ceux à l'est de cette frontière d'affirmer que la situation a empiré (27-29 % contre 4-8 %).

Comparativement à 2004, les chefs d'entreprise en 2007 avaient davantage tendance à affirmer que leur situation en matière de conformité s'est améliorée par rapport aux dernières années (25 % contre 17 % en 2004) et moins susceptibles à être d'avis qu'elle a empiré (22 % contre 30 % en 2004). Cela étant dit, les dirigeants en 2004 et en 2007 étaient tout autant susceptibles de ne percevoir aucun changement réel.

Diagramme à barres de Conformité à la réglementation gouvernementale : situation de l'entreprise en 2007 par rapport à 2004

Deux tiers prévoient que la consolidation des exigences aura un effet sur le fardeau d'observation

À la suite de la lecture de l'énoncé suivant, les dirigeants d'entreprise ont été appelés à évaluer l'incidence d'une telle approche :

Pour réduire les coûts d'observation des entreprises, on pourrait consolider en une seule réglementation toutes les exigences des administrations municipales, des gouvernements provinciaux et du gouvernement du Canada.

Les deux tiers très exactement des dirigeants prévoient qu'une telle consolidation des exigences imposées aux entreprises aurait au moins un effet modeste sur les coûts d'observation ou le fardeau administratif de leur entreprise, cet effet étant davantage perçu comme étant modeste plutôt que considérable (39 % contre 27 %). L'autre tiers s'attend à un effet minime ou ne prévoit aucun effet, dont 19 % qui n'en prévoient pas du tout.

Diagramme à barres de Efficacité prévue de la consolidation des exigences imposées aux entreprises

Les dirigeants d'entreprises de plus grande envergure avaient davantage tendance que les autres à prévoir que la consolidation de la réglementation aura une incidence favorable sur le fardeau de conformité (73-71 % contre 64 % des chefs de petites entreprises).

En ce qui concerne la situation régionale, les dirigeants d'entreprises établies plus à l'ouest sont moins susceptibles d'envisager au moins un effet modeste sur le fardeau de conformité imposé à leur entreprise, leur proportion étant de l'ordre de 81 % au Canada atlantique, de 71 % au Québec, de 67 % en Ontario et de 58 % dans l'Ouest. Signalons par ailleurs que les chefs d'entreprises du Québec avaient davantage tendance que les autres à s'attendre à un effet considérable (58 % contre 22 % en Ontario, 18 % dans l'Ouest et 10 % dans l'Est).

Caractéristiques des participants au sondage

Les graphiques suivants font état des caractéristiques des répondants au sondage selon le poste occupé par le répondant au sein de l'entreprise, la taille de l'entreprise, le secteur et la région. Précisons que des données non pondérées sont utilisées pour présenter les caractéristiques des participants au sondage.

Diagramme à barres de Poste au sein de l'entreprise (données non pondérées)

Diagramme à barres de Nombre d'employés à plein temps (données non pondérées)

Diagramme à barres de Secteur (données non pondérées)

Diagramme à barres de Région (données non pondérées)

Annexe

Questions posées

Parlons maintenant de l'infrastructure des télécommunications et des technologies de l'information du Canada.

  1. Selon vous, dans quelle mesure cette infrastructure doit-elle être améliorée afin de permettre aux entreprises canadiennes de tirer avantage des occasions d'affaires qui s'offrent à elles? Veuillez utiliser une échelle de 1 à 7, où « 1 » signifie que la situation n'est aucunement problématique et « 7 », qu'elle est très problématique.
  2. Du point de vue des entreprises, quel aspect de l'infrastructure des télécommunications et des technologies de l'information du Canada nécessite, plus que tout autre, l'attention du gouvernement? (Ne pas lire la liste; Distinguer la première réponse; réponses multiples acceptées; noter les précisions offertes)

    Plus grande concurrence
    Réduire la réglementation concernant les fournisseurs de services de télécommunications
    Augmenter ou éliminer les limites en matière d'investissements étrangers dans les services de télécommunication canadiens
    Service à large bande dans les régions rurales ou éloignées
    Rien / aucun aspect
    Autre (préciser) : _______________
  3. Selon vous, dans quelle mesure les échanges commerciaux et les investissements bilatéraux contribuent-ils au développement de nouvelles technologies et à l'innovation au Canada? Veuillez répondre sur une échelle de 1 à 7, où « 1 » correspond à « pas du tout » et « 7 », à « énormément ». TS06
  4. Comment évalueriez-vous les efforts déployés par votre entreprise à l'heure actuelle comparativement à ceux déployés auparavant quant au respect des règlements gouvernementaux? Diriez-vous que la situation est bien meilleure maintenant, passablement meilleure maintenant, à peu près la même, passablement pire qu'avant ou bien pire qu'avant? TF04
  5. Pour réduire les coûts d'observation des entreprises, on pourrait consolider en une seule réglementation toutes les exigences des administrations municipales, des gouvernements provinciaux et du gouvernement du Canada. Quel effet une telle consolidation aurait-elle sur les coûts d'observation ou le fardeau de votre entreprise? Un effet considérable, un effet modeste, un effet minime ou aucun effet?