Le Moniteur du capital de risque - Quatrième trimestre de 2008

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Les petites et moyennes entreprises (PME) canadiennes innovatrices à forte croissance qui commercialisent les résultats de la recherche sont en grande partie tributaires de l'industrie du capital de risque (CR) pour assurer leur financement. C'est pourquoi la vigueur de cette industrie revêt de l'importance pour ce segment des PME. La présente série de bulletins a pour but de fournir de l'information à jour sur l'industrie du capital de risque au Canada. À cette fin, elle fait état des tendances observées au chapitre de l'investissement, rend compte de la recherche sur des sujets touchant le capital de risque et examine les principales grappes technologiques où est investi le capital de risque.


Introduction

Ce numéro de fin d'année analyse les activités en matière de capital de risque au Canada en 2008, année caractérisée par une baisse des investissements en capital de risque dans presque toutes les régions et tous les secteurs et pour tous les types d'investisseurs. L'article de fond présente les conclusions de l'étude de l'Associationcanadienne du capital de risque et d'investissement portant sur l'incidence économique de l'investissement en capital de risque. L'article « Pleins feux » est consacré à l'industrie du capital de risque au Manitoba ainsi qu'à divers secteurs technologiques dans cette province.

Aperçu des activités en matière de capital de risque

Investissement et mobilisation de fonds

L'investissement en capital de risque a grandement diminué en 2008 pour s'établir à 1,32 milliard de dollars (tableau 1), soit une chute de 36 % par rapport à 2007 et de 22 % par rapport à 2006.

Tableau 1
Investissement en capital de risque et mobilisation de fonds au Canada, 2005‑2008
2005200620072008
(millions de dollars)
Source : Thomson Reuters Canada, 2009.
Investissement1 7131 7082 0661 325
Mobilisation de fonds2 2201 6301 2311 204

L'important recul de l'investissement étranger constitue l'une des principales raisons de cette baisse sur douze mois de l'investissement en capital de risque (figure 1).

Figure 1
Baisse de l'investissement en capital de risque entre 2007 et 2008

Figure 1 : Baisse de l'investissement en capital de risque entre 2007 et 2008Figure 1 : Baisse de l'investissement en capital de risque entre 2007 et 2008
Note * de la figure 1 : Gouvernements fédéral et provinciaux.
Note ** de la figure 1 : Inclut les fonds institutionnels et les fonds de société ainsi que les investisseurs anonymes.
Source : Calculé par Industrie Canada à partir des données de Thomson Reuters Canada, 2009
Description de la figure 1
Figure 1 : Baisse de l'investissement en capital de risque entre 2007 et 2008
Type d'investisseur
Fonds indépendants privés4 %
Gouvernement Référence de la note * de la figure 18 %
Autres Référence de la note ** de la figure 111 %
SCRT et fonds de détail13 %
Fonds étrangers64 %
Étape du développement
Étapes ultérieures78 %
Autres étapes préliminaires12 %
Démarrage9 %
Prédémarrage2 %

Par rapport à 2007, la mobilisation de fonds en 2008 est demeurée stable, à 1,2 milliard de dollars. Toutefois, la répartition de la mobilisation de fonds entre les sociétés à capital de risque de travailleurs (SCRT) et fonds de détail, d'une part, et les fonds indépendants privés, d'autre part, a fortement changé, ces derniers mobilisant maintenant plus de fonds.

Valeur des transactions

Le nombre de transactions de valeur élevée a nettement diminué en 2008 par rapport à 2007. Seulement 25 % des transactions étaient supérieures à 5 millions de dollars en 2008 par rapport à 31 % en 2007. Par ailleurs, les 10 transactions ayant la valeur la plus élevée en 2008 représentaient 20 % de l'investissement total, par rapport à 30 % en 2007. Ceci a entraîné une baisse de la valeur moyenne des transactions, laquelle s'est établie à 3,6 millions de dollars en 2008 par rapport à 5,0 millions en 2007.

À chaque étape du développement, la valeur moyenne des transactions des SCRT et fonds de détail et des fonds indépendants privés demeure inférieure à celle des fonds étrangers (tableau 2).

Tableau 2
Valeur moyenne des transactions (millions de dollars) selon l'étape de développement et le type d'investisseur, 2007 et 2008
SCRT et fonds de détailFonds indépendants privésFonds étrangers
200720082007200820072008
Source : Thomson Reuters Canada, 2009.
Prédémarrage1,00,91,81,5n.d.9,0
Démarrage1,20,82,01,54,93,1
Autres étapes préliminaires1,51,62,42,611,26,2
Étapes ultérieures1,61,62,42,312,65,1

Étape de développement

Comme au cours des années précédentes, la proportion de transactions demeure plus élevée aux étapes ultérieures du développement qu'aux autres étapes, bien que le montant de l'investissement et le nombre de transactions aux étapes ultérieures aient diminué par rapport à 2007 (tableau 3). Les fonds étrangers continuent de jouer un rôle important dans les investissements aux étapes ultérieures, avec plus de 30 % de l'investissement total à ces étapes provenant d'investisseurs étrangers.

Tableau 3
Investissement en capital de risque et nombre de transactions selon l'étape de développement, 2003‑2008
2003–2006200720082003–200620072008
Montant (millions de dollars)Nombre de transactions
Nombre%Nombre%Nombre%Nombre%Nombre%Nombre%
Source : Thomson Reuters Canada, 2009.
Prédémarrage et démarrage1 08916 %26713 %19215 %50122 %9421 %9222 %
Autres étapes préliminaires2 27834 %44622 %36027 %77033 %10222 %9323 %
Étapes ultérieures3 36050 %1 35265 %77258 %1 04445 %26157 %22855 %

Nouveaux investissements par rapport aux investissements subséquents

Au Canada, les investisseurs de capital de risque continuent de se concentrer sur les investissements subséquents, puisqu'ils y ont consacré 982 millions de dollars par rapport à 343 millions en nouveaux investissements (tableau 4). Les investissements subséquents visaient principalement les entreprises aux étapes ultérieures de leur développement, représentant 58 % du total de ce type d'investissements. Les nouveaux investissements dans les entreprises aux étapes préliminaires de leur développement s'élevaient à 138 millions de dollars, avec 65 transactions, ce qui est nettement inférieur au niveau de 2007.

Tableau 4
Répartition des nouveaux investissements et des investissements subséquents, 2003-2008
2003–2006200720082003–200620072008
Montant (millions de dollars)Nombre de transactions
Nombre%Nombre%Nombre%Nombre%Nombre%Nombre%
Source : Thomson Reuters Canada, 2009.
NouveauxÉtapes préliminaires1 00259 %20554 %13840 %53261 %8349 %6546 %
Étapes ultérieures69141 %17646 %20660 %33439 %8751 %7654 %
SubséquentsÉtapes préliminaires2 36747 %50930 %41542 %73951 %11339 %12044 %
Étapes ultérieures2 67053 %1 17670 %56758 %71049 %17461 %15256 %

Type d'investisseur

La valeur des investissements étrangers a baissé considérablement en 2008 (tableau 5). En 2008, le nombre de transactions de valeur élevée effectuées par des investisseurs étrangers était inférieur à celui enregistré en 2007. Même si les fonds étrangers de capital de risque ont injecté moins d'argent dans les entreprises canadiennesen 2008, ils ont financé environ le même nombre d'entreprises que l'année précédente. L'investissement par les SCRT et fonds de détail a également chuté, reculant de 24 % par rapport à 2007, tandis que l'investissement total par des fonds indépendants privés a diminué de façon moins notable (8 %). Pour la première fois depuis 1996, l'investissement total par des fonds indépendants privés a été supérieur à celui des SCRT et fonds de détail.

Tableau 5
Répartition des investissements de capital de risque selon le type d'investisseur, 2007 et 2008
20072008Variation (en %)
(millions de dollars)
Source : Thomson Reuters Canada, 2009.
SCRT et fonds de détail406310−24
Fonds indépendants privés360330−8
Fonds étrangers845371−56

Mobilisation de fonds

La mobilisation de fonds est demeurée stable en 2008, le montant des fonds mobilisés ayant atteint 1,2 milliard de dollars, soit une baisse de 2 % par rapport à 2007. Toutefois, contrairement aux années précédentes, les fonds indépendants privés sont devenus ceux qui ont mobilisé le plus d'argent (672 millions de dollars), soit une hausse de 45 % par rapport aux 464 millions mobilisés en 2007 (tableau 6).

Tableau 6
Répartition de la mobilisation de capital de risque selon le type d'investisseur, 2007 et 2008
20072008Variation (en %)
(millions de dollars)
Source : Thomson Reuters Canada, 2009.
SCRT et fonds de détail755532−30
Fonds indépendants privés46467245

Le montant mobilisé par les SCRT et les fonds de détail s'élève à 532 millions de dollars, soit une baisse de 30 % par rapport aux 755 millions mobilisés en 2007.

Répartition régionale

Le recul de l'investissement en capital de risque s'est fait sentir dans presque toutes les provinces, atteignant 45 % au Québec, 40 % en Ontario et 17 % en Colombie-Britannique (tableau 7). La partquébécoise du total national a baissé, s'établissant à 26 % en 2008 par rapport à 31 % en 2007, tandis que celle de l'Ontario a été ramenée de 46 % à 43 %. En Colombie-Britannique, malgré une baisse de l'investissement total, la part de la province dans le total national s'est accrue, passant de 15 % en 2007 à 20 % en 2008. Contrairement à la tendance observée dans le reste du pays, l'investissement en Alberta et au Nouveau-Brunswick a augmenté de plus de 60 % en 2008 par rapport à 2007.

Tableau 7
Investissement en capital de risque et nombre de transactions par province, 2007 et 2008
2007200820072008
(millions de dollars)Nombre de transactions
Nombre%Nombre%Nombre%Nombre%
Source : Thomson Reuters Canada, 2009.
Colombie-Britannique31615 %25920 %5913 %5614 %
Alberta472 %776 %153 %297 %
Saskatchewan593 %212 %72 %82 %
Manitoba181 %40 %92 %31 %
Ontario95046 %57043 %14331 %13833 %
Québec64231 %34926 %20645 %15437 %
Nouveau-Brunswick161 %262 %72 %113 %
Nouvelle-Écosse181 %171 %112 %133 %
Île-du-Prince-Édouard
Terre-Neuve-et-Labrador20 %10 %
Territoires

Répartition selon le secteur d'activité

Tous les grands secteurs d'activité ont été touchés par le recul de l'investissement en capital de risque en 2008 (tableau 8). Malgré une baisse de 39 % entre 2007 et 2008 dans le secteur des technologies de l'information, celui-ci bénéficie encore de près de la moitié de l'investissement en capital de risque au Canada. L'investissement dans le secteur des sciences de la vie a chuté de 43 %, représentant seulement 27 % de l'investissement total en capital de risque en 2008, par rapport à 31 % en 2007. L'investissement dans les technologies énergétiques et environnementales a baissé de 5 % seulement au cours de la même période. L'investissement dans les « autres technologies » a augmenté, principalement en raison de deux grandes transactions totalisant près de 20 millions de dollars.

Tableau 8
Investissement en capital de risque selon le secteur d'activité, 2007 et 2008
2007200820072008
Montant (millions de dollars)Nombre de transactions
Nombre%Nombre%Nombre%Nombre%
Source : Thomson Reuters Canada, 2009.
Sciences de la vie63431 %35927 %8318 %8621 %
Technologies de l'information1 05951 %64449 %21647 %19848 %
Technologies énergétiques et environnementales19810 %18714 %368 %358 %
Autres technologies60 %343 %61 %154 %
Secteurs traditionnels1708 %1018 %11625 %7919 %

Activité gouvernementale

Au quatrième trimestre de 2008, la Banque de développement du Canada (BDC) a investi du capital de risque dans 14 entreprises (tableau 9). Elle y a injecté 16,7 millions de dollars, auxquels se sont ajoutés 90,7 millions provenant des co-investisseurs.

Tableau 9
Transactions de la BDC au quatrième trimestre de 2008
BDCCo-investisseursTotalNombre de transactions
(millions de dollars)
Source : Banque de développement du Canada, 2009.
Démarrage2,74,77,42
Autres étapes préliminaires5,322,627,94
Étapes ultérieures8,763,472,18
Total16,790,7107,414

Exportation et développement Canada a participé à une transaction de capital de risque de 15 millions de dollars américains visant une entreprise de télécommunications établie à Ottawa.

Le gouvernement de l'Ontario a annoncé en janvier 2009 que huit entreprises de haute technologie prometteuses recevraient chacune jusqu'à 500 000 $ du Fonds d'accélération des investissements de l'Ontario, un fonds de prédémarrage géré par les Centres d'excellence de l'Ontario.

Incidence économique des entreprises ayant obtenu un financement par capital de risque au Canada

Une étude sur l'incidence économique du capital de risque a été menée récemment par l'Association canadienne du capital de risque et d'investissement et financée par cette association ainsi que par le gouvernement du Canada, la Banque de développement du Canada et les gouvernements de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, de l'Ontario et du Québec.

Intitulée La contribution du capital de risque à l'économie canadienne : des effets multiples et trèsimportants, l'étude rapporte que les entreprises sondées au Canada qui ont bénéficié de capital de risque à un moment donné entre 1996 et 2003 affichaient des taux de croissance du revenu annuels moyens de 32 % entre 2003 et 2007 et des taux de croissance de l'emploi annuels moyens de 17 %. L'étude ventile également ces données par région et selon trois grands secteurs industriels. Les résultats reposent sur une analyse des réponses des entreprises qui étaient financées par six des plus grands portefeuilles de capital de risque du Canada, ainsi que sur une analyse des 15 plus grandes entreprises canadiennes qui ont bénéficié de capital de risque avant 1996.

L'étude fait également ressortir le rôle important que le capital de risque a joué pour ce qui est de contribuer au développement de nombre des plus grandes entreprises du pays. Par exemple, plus de 50 % des entreprises de la liste du Globe and Mail des 1 000 principales sociétés canadiennes inscrites en bourse en 2007 dans le secteur des technologies de l'information et des télécommunications et celui de la biotechnologie ont obtenu un financement par capital de risque par le passé. Par ailleurs, l'étude montre, grâce à des données non scientifiques, la façon dont les transactions réussies en capital de risque :

  1. créent de la richesse pour les fondateurs d'entreprises en démarrage financées par du capital de risque, qui en réinvestissent souvent une partie dans des entreprises en démarrage;
  2. contribuent à la croissance au Canada du bassin de gestionnaires de talent auxquels une nouvelle génération d'entreprises aura accès;
  3. donneront lieu à de nouveaux entrepreneurs en série.

De plus, l'étude montre que les entreprises financées par du capital de risque sont fortement axées sur la recherche-développement et les exportations. L'effet net est que le capital de risque a joué un rôle dans l'essor de l'économie canadienne du savoir.

Des études similaires ont été menées pour d'autres pays, notamment les États-Unis, Venture Impact: The Economic Importance of Venture Capital Backed Companies to the U.S. Economy. Même si les taux de croissance moyens varient d'une étude à l'autre, en partie en raison de différences dans les méthodes et de facteurs propres au pays qui influent sur la performance, les études tirent toutes la même conclusion générale : les entreprises ayant obtenu un financement par capital de risque ont obtenu de meilleurs résultats que les entreprises non financées par du capital de risque pour ce qui est de la création d'emplois et de l'augmentation des recettes.

Pleins feux sur Winnipeg

Au cours des dernières années, la ville de Winnipeg a connu une croissance économique solide, supérieure à la moyenne canadienne. Cette tendance se maintient et la ville devrait se classer au troisième rang des villes canadiennes pour ce qui est de la croissance économique en 2009 selon le document Metropolitan Outlook du Conference Board du Canada (hiver 2009).

Secteurs technologiques prometteurs

L'économie de la ville repose en grande partie sur des produits et des entreprises de pointe dans plusieurs secteurs, notamment les matériels médicaux, la biotechnologie, la technologie de l'information, les nouveaux médias, l'aérospatiale, la fabrication d'autobus, les industries agricoles et la fabrication de produits de consommation.

Ces entreprises du secteur privé sont soutenues par la présence d'excellentes institutions publiques de recherche-développement, dont bon nombre sont établies à Smartpark, un parc de technologie et de recherche situé sur le campus de Fort Garry de l'Université du Manotiba. Mentionnons entre autres TRLabs Winnipeg, qui se spécialise dans les réseaux de données et la cybersanté; le Richardson Centre for Functional Foods and Nutraceuticals; le Composites Innovation Centre; et l'Industrial Technology Centre, un centre de développement économique et de commercialisation de la technologie qui comprend le Virtual Reality Research and Innovation Centre. Parmi les autres importants instituts de recherche établis à Winnipeg, mentionnons l'Institut du biodiagnostic du CNRC; le Centre de recherche de l'hôpital général de Saint-Boniface; et le Siemens Institute for Advanced Medicine, qui devrait bientôt ouvrir ses portes.

Investissement en capital de risque à Winnipeg

La diversité économique de la ville se reflète dans les entreprises qui ont obtenu un financement par capital de risque. Sur les 42 entreprises connues qui ont bénéficié d'un investissement en capital de risque depuis l'éclatement de la bulle technologique en 2001, environ la moitié évoluent dans les secteurs traditionnels et le reste est réparti de façon égale entre le secteur des sciences de la vie et celui des technologies de l'information.

Les fonds d'investissement des travailleurs sont très actifs à Winnipeg, puisqu'ils ont participé à plus des trois quarts des investissements en capital de risque de la ville depuis 2001. La restructuration des fonds d'investissement destravailleurs à Winnipeg a fait appel à des fonds bien établis d'autres provinces. Récemment, le fonds d'investissement des travailleurs ENSIS, actif dans la province depuis 1998, a fusionné avec le GrowthWorks Canadian Fund. Par ailleurs, le Golden Opportunities Fund – établi en Saskatchewan – a récemment annoncé qu'il étendrait ses activités au Manitoba en entamant des mobilisations de fonds et des activités d'investissement dans cette province.

Des fonds indépendants privés ont également effectué plusieurs investissements en capital de risque dans la ville, en particulier le Western Life Sciences Venture Fund, établi à Winnipeg, et le MMV Financial, établi à Toronto. Winnipeg abrite également deux sociétés privées de capitaux propres spécialisées dans les acquisitions : Richardson Capital Limited et Canterbury Park Management Inc.

Plusieurs entreprises prospères de Winnipeg ont pris leur essor grâce à l'investissement en capital de risque et elles gardent leur siège social dans la ville.

  • Une nouvelle entreprise médiatique ayant reçu plus de 7 millions de dollars sous forme de capital de risque depuis 2006 a produit plusieurs séries télévisées et créé les effets visuels de grands films de Hollywood.
  • Une entreprise biopharmaceutique qui met au point des traitements pour le diabète a obtenu près de 3 millions de dollars en capital de risque, ce qui a donné lieu en 2007 à un premier appel public à l'épargne sur le TSX d'une valeur de 5,5 millions de dollars pour les investisseurs, et a depuis été classée par l'OCRI comme l'une des dix plus grandes entreprises canadiennes dans la catégorie des sciences de la vie.
  • Une entreprise qui met au point la technologie de l'imagerie chirurgicale a obtenu un financement d'un investisseur providentiel local, d'une société en commandite locale et d'une entreprise privée de capitaux propresétablie à Toronto. Ceci a donné lieu en 2007 à un premier appel public à l'épargne d'une valeur de 40 millions de dollars pour les investisseurs.

La présence d'entreprises de technologie prospères dans plusieurs secteurs est synonyme de bonnes possibilités d'investissement variées à Winnipeg.

Références

  • Association canadienne du capital de risque et d'investissement. La contribution du capital de risque à l'économie canadienne : des effets multiples et très importants, ACCRI, 2009.
  • Banque de développement du Canada, 2009.
  • Global Insight. Venture Impact: The Economic Importance of Venture Capital Backed Companies to the U.S. Economy. Quatrième édition, National Venture Capital Association, 2007.
  • Thomson Reuters Canada, 2009.

Notes

La présente publication fait partie d'une série de documents publiés par la Direction générale de la petite entreprise. Cette direction analyse le marché financier et l'incidence des tendances observées sur l'accès des petites entreprises au financement. La recherche actuelle met l'accent sur les entreprises à forte croissance,sur les aspects du capital de risque et de l'environnement commercial en général au Canada qui influent sur le succès de ces entreprises, ainsi que sur les principaux intervenants du marché du capital de risque (par exemple, les sociétés de capital de risque et les investisseurs providentiels).

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