Tests de diagnostic au point d’intervention pour combattre la résistance aux antimicrobiens (RAM)

Santé Canada recherche de nouveaux outils de diagnostic et de détection faciles à utiliser au point d'intervention et rentables permettant d'identifier et de caractériser les bactéries résistantes aux antibiotiques ou de distinguer les infections virales des infections bactériennes afin de faire face à la hausse du nombre d'infections résistantes aux antimicrobiens (RAM).

Ministère responsable : Santé Canada

Mécanisme de financement : Subvention

Date d'ouverture : 23 août 2019
Date de clôture : 18 octobre 2019, 14:00 Heure avancée de l'Est

Gagnants de la phase 1

Connectez-vous pour accéder à vos soumissions

 

Défi
 

Énoncé du problème

Les infections RAM constituent une menace grave et croissante pour la santé publique au Canada et dans le monde entier. L'utilisation abusive ou excessive d'antimicrobiens chez les humains et les animaux contribue grandement à l'émergence et à la propagation rapides d'infections RAM. Il est nécessaire de développer, de tester et de commercialiser de nouveaux outils de détection et de diagnostic en temps réel (au point d'intervention), faciles à utiliser et abordables, qui permettraient aux fournisseurs de soins de santé humaine ou animale, en milieu hospitalier, clinique ou communautaire, d'identifier rapidement (idéalement en quelques minutes ou quelques heures) les pathogènes et leurs profils de résistance aux antibiotiques afin de personnaliser le traitement. L'un des principaux obstacles à l'adoption et à l'utilisation soutenue des diagnostics au point d'intervention pour traiter la RAM est le coût des outils individuels, qui fait qu'il est coûteux pour les professionnels de la santé de les fournir ou de les utiliser dans un contexte communautaire. L'innovation répondra à un besoin insatisfait en médecine humaine ou vétérinaire.

Résultats souhaités et éléments à considérer

Résultats essentiels (obligatoires)

La solution doit :

  • mettre au point des outils de détection ou de diagnostic qui permettraient d'identifier et de caractériser avec précision et fiabilité les bactéries résistantes aux antibiotiques ou de distinguer très rapidement (en quelques minutes ou quelques heures) entre les infections virales et les infections bactériennes depuis le point d'intervention;
  • être suffisamment abordable et accessible pour être mise en pratique dans les hôpitaux et les cliniques du Canada (c.-à-d. que le coût du diagnostic devra être suffisamment bas pour encourager son utilisation plutôt que de renvoyer une personne avec une prescription d'antibiotique dont elle n'a pas besoin);
  • être facile à utiliser (p. ex. nécessiter une formation minimale) et pouvoir être entretenue par des professionnels de la santé.

Autres résultats

La solution devrait :

  • être offerte aux établissements de soins de santé humaine ou animale;
  • cibler l'innovation en matière de soins de santé humaine en s'axant sur un ou plusieurs agents pathogènes figurant sur la liste des agents pathogènes d'intérêt de Santé Canada.

Historique et context

Les infections RAM sont de plus en plus fréquentes et difficiles à traiter. Par conséquent, la RAM constitue une menace majeure pour la santé publique, la prospérité économique et la sécurité mondiales. L'utilisation inappropriée des antimicrobiens en médecine humaine et vétérinaire, en agriculture et en agroalimentaire est en grande partie la cause du développement et de la propagation rapide de la RAM au Canada et dans le monde, et une réponse coordonnée de tous les secteurs selon l'approche « Un monde, une santé » est nécessaire pour s'attaquer à ce problème. Les antimicrobiens sont essentiels à la prestation de soins de santé modernes et il est crucial de préserver les antimicrobiens actuellement disponibles en prévenant les infections et en réduisant la surutilisation et la mauvaise utilisation qui favorisent la résistance. Cela comprend la mise au point de nouvelles thérapies et technologies novatrices pour aider à prévenir, à diagnostiquer et à traiter les infections. Il y a actuellement un manque d'outils de diagnostic et de détection rapides, accessibles et abordables au point d'intervention utilisés dans la pratique des soins de santé au Canada. L'un des principaux obstacles à l'adoption et à l'utilisation soutenue des diagnostics au point d'intervention pour traiter la RAM est le coût des outils individuels, ce qui en rend l'utilisation dans un contexte communautaire coûteuse pour les professionnels de la santé.

On peut dire qu'il s'agit ici d'un double défi, car les candidats retenus doivent démontrer qu'ils sont capables de surmonter à la fois les obstacles scientifiques à l'élaboration de l'outil et les obstacles à la commercialisation, comme l'abordabilité (c.-à-d. que le coût du diagnostic est suffisamment bas pour encourager son utilisation plutôt que de renvoyer une personne avec une ordonnance pour un antibiotique non nécessaire) et la facilité de l'utilisation. Le gouvernement du Canada participe activement aux efforts de lutte contre la RAM, notamment par la publication du Plan d'action fédéral sur la RAM et l'UAM au Canada en 2015 et du Cadre d'action pancanadien en 2017.

Fondé sur l'approche « Un monde, une santé », le Cadre pancanadien sur la RAM détermine la nécessité d'agir dans les domaines de la surveillance, de l'intendance, de la prévention et du contrôle des infections, de la recherche et de l'innovation. Ces piliers sont fortement imbriqués les uns dans les autres, ce qui est évident dans les résultats escomptés de ce défi. En cas de succès, les candidats contribueraient de façon importante à la lutte contre la RAM dans le cadre des piliers de la gérance, de la prévention et du contrôle des infections, ainsi que de la recherche et de l'innovation.

Valeur maximale de la subvention

Ce défi pourrait donner lieu à de multiples subventions.

Un financement pouvant aller jusqu'à 150 000 $ CAN pour une durée maximale de six mois pourrait être offert pour toute subvention de la phase 1 découlant de ce défi.

Un financement pouvant aller jusqu'à 1 000 000 $ CAN pour une durée maximale de deux ans pourrait être offert pour toute subvention de la phase 2 découlant de ce défi. Seules les entreprises admissibles qui ont reçu des fonds de la phase 1 pouvaient être considérées pour la phase 2.

Cette divulgation est faite de bonne foi et n'engage pas le Canada à accorder une subvention correspondant à la valeur totale maximale du financement.

Déplacements

Pour la phase 1, les soumissionnaires retenus devront se rendre aux endroits indiqués ci-dessous, le cas échéant, pour participer à jusqu'à cinq réunions.

  • Réunion de lancement à Ottawa, en Ontario
  • Réunions d'examen des progrès : une à trois réunions d'examen de la conception et des progrès par téléconférence ou vidéoconférence
  • Réunion d'examen final à Ottawa, en Ontario

Admissibilité
 

Les propositions de solutions peuvent uniquement être présentées par une petite entreprise qui satisfait aux critères suivants :

  • être à but lucratif
  • être constituée au Canada (au fédéral ou au provincial)
  • compter au plus 499 employés équivalent temps plein (ETP)Note de bas de page *
  • mener des activités de recherche-développement au Canada
  • verser présentement au moins 50 % de ses salaires, rémunérations et honoraires annuels à des employés et à des entrepreneurs qui passent la majeure partie de leurs heures de travail au CanadaNote de bas de page *
  • compter au moins 50 % de ses employés ETP dont le lieu de travail habituel est au CanadaNote de bas de page *
  • compter au moins 50 % de ses cadres supérieurs (vice-président ou niveaux supérieurs) dont la résidence principale est au CanadaNote de bas de page *

Guide de présentation d'une demande ou d'une soumission

Guide d'application

Critères d'évaluation

Partie 1 : Critères obligatoires et note minimale de passage

Pour être jugées recevables et passer à la partie 2, les propositions doivent satisfaire à tous les critères obligatoires (Questions 1a et 2) et obtenir la note minimale de passage à la Question 3.

Critères obligatoires et critères cotés avec note minimale de passage (à satisfaire obligatoirement par la proposition du demandeur/soumissionnaire)
Question Schéma d'évaluation

1a. Portée

Décrivez la solution que vous proposez et la manière dont elle relève le défi. Veuillez inclure dans votre description les bases scientifiques et technologiques sur lesquelles repose la solution que vous proposez, et indiquez clairement en quoi votre solution permet d'atteindre tous les résultats souhaités essentiels visés (le cas échéant) dans la section Résultats souhaités et éléments à considérer de l'avis de défi.

Obligatoire — réussite/échec

Réussite
La solution proposée par le demandeur/soumissionnaire est bien articulée, respecte la portée du défi et aborde tous les résultats souhaités essentiels (le cas échéant) énoncés dans l'avis de défi.

Échec
Pratiquement aucune, voire aucune preuve ne démontre que la solution proposée sera susceptible de relever le défi.
OU
La solution proposée s'articule d'une façon qui dépasse la portée du défi.
OU
La solution proposée ne traite pas de tous les résultats souhaités essentiels énoncés dans l'avis de défi.
OU
La solution proposée est mal décrite au point où il est impossible de l'analyser concrètement.

2. Niveau de maturité technologique (NMT) actuel

  1. Indiquez le NMT actuel de la solution que vous proposez. (Menu déroulant Menu déroulant du formulaire d'application / soumission)
  2. Décrivez les activités de recherche et développement qui ont été réalisées pour amener la solution proposée au NMT indiqué.

Obligatoire — réussite/échec

Réussite : Le demandeur/soumissionnaire a démontré que la solution proposée se situe actuellement entre les niveaux NMT 1 et NMT 4 (inclusivement), cela étant justifié par une explication des activités de recherche et développement (R et D) qui ont été réalisées pour amener la solution au NMT indiqué.

Échec : Le demandeur/soumissionnaire n'a pas fourni la preuve suffisante pour démontrer que sa solution actuelle se situait entre les niveaux NMT 1 et NMT 4 (inclusivement), notamment :

  1. trop peu de preuves ont été fournies pour établir le NMT;
  2. la solution implique le développement de la recherche de base ou fondamentale;
  3. la solution correspond au niveau NMT 5 ou à un niveau supérieur;
  4. l'explication des activités de recherche et développement (R et D) pour justifier le NMT indiqué est insuffisante, inexistante ou manque de clarté;
  5. l'explication ne fait que paraphraser la description d'un NMT donné.

3. Innovation

Décrivez le caractère novateur de votre solution et la façon dont elle fait progresser l'état des connaissances par rapport aux technologies existantes, y compris les solutions concurrentes.

Critères cotés avec note minimale de passage

La note minimale de passage pour ce critère est 4 points.

0 point/échec : Le demandeur/soumissionnaire n'a pas démontré que la solution proposée fait progresser l'état des connaissances par rapport aux technologies existantes, y compris les solutions concurrentes; OU

Les avancées énoncées sont décrites de manière générale, mais ne sont pas étayées par des preuves précises et mesurables.

4 points 

  • Le demandeur/soumissionnaire a démontré que la solution proposée offre une ou deux améliorations mineures par rapport aux technologies existantes, y compris les solutions concurrentes disponibles, et que ces améliorations pourraient créer des avantages concurrentiels dans les créneaux de marché actuels.

6 points

  • Le demandeur/soumissionnaire a démontré que la solution proposée offre au moins trois améliorations mineures par rapport aux technologies existantes, et la combinaison de ces avantages est susceptible de créer des avantages concurrentiels dans les créneaux de marché actuels; OU
  • Le demandeur/soumissionnaire a démontré que la solution proposée offre une amélioration considérable par rapport aux technologies existantes, laquelle est susceptible de créer des avantages concurrentiels dans les créneaux de marché actuels.

8 points 

  • Le demandeur/soumissionnaire a démontré que la solution proposée offre au moins deux améliorations considérables par rapport aux technologies existantes, y comprises des solutions concurrentes disponibles, et ces améliorations sont susceptibles de créer des avantages concurrentiels dans les créneaux de marché actuels et pourraient définir de nouveaux segments de marché; OU
  • Le demandeur/soumissionnaire a démontré que la solution proposée peut être considérée comme un nouveau point de repère dans le domaine des technologies de pointe qui devance manifestement les concurrents et qui pourraient définir de nouveaux segments de marché.

Partie 2 : Critères cotés

Les propositions qui n'obtiennent pas la note de passage globale, soit un minimum de 55 points sur 110 (50 %), seront jugées non recevables et cesseront d'être prises en considération.

La note minimale globale se calcule en additionnant les notes obtenues par le demandeur/soumissionnaire pour les questions suivantes (1b, 3 et de 4 à 12).

Critères cotés (à satisfaire par la proposition du demandeur/soumissionnaire)
Question Schéma d'évaluation

1b. Portée

Décrivez en quoi la solution que vous proposez permet d'atteindre les résultats souhaités supplémentaires (le cas échéant) indiqués dans la section Résultats souhaités et éléments à considérer de l'avis de défi. Si aucun résultat supplémentaire n'est identifié dans l'avis de contestation, le texte saisi dans cette section ne sera pas pris en compte.

Si rien n'est indiqué sous « Résultats supplémentaire. » dans l'avis de défi, les demandeurs/soumissionnaires recevront 10 points

  • L'information fournie est insuffisante pour démontrer que la solution abordera un seul des résultats souhaités supplémentairesà considérer. 0 point
  • L'information fournie démontre clairement que la solution abordera certains (moins de 50 %) des résultats souhaités supplémentairesà considérer. 5 points
  • L'information fournie démontre clairement que la solution abordera la plupart (50 % ou plus) des résultats souhaités supplémentairesà considérer. 8 points
  • L'information fournie démontre clairement que la solution abordera la totalité (100 %) des résultats souhaités supplémentairesà considérer. 10 points

4. Risques scientifiques et technologiques de la Phase 1

Indiquez les risques scientifiques et technologiques potentiels relatifs à l'élaboration de la validation de principe, et la manière dont ces risques seront atténués dans la phase 1.

  • L'information est insuffisante, ou manquante, pour démontrer que le demandeur/soumissionnaire tient compte des risques potentiels et des stratégies d'atténuation, ou l'information comprend d'importantes lacunes. 0 point
  • L'information fournie démontre que le demandeur/soumissionnaire tient compte de certains risques potentiels et stratégies d'atténuation, mais il y a des lacunes mineures relatives aux risques ou aux stratégies connexes. 5 points
  • L'information fournie démontre clairement que le demandeur/soumissionnaire tient suffisamment compte des risques potentiels, et les stratégies d'atténuation connexes sont bien définies. 10 points

5. Avantages pour le Canada

Décrivez les avantages qui pourraient découler de la réussite du développement de votre solution. Les demandeurs/soumissionnaires sont invités à prendre en compte les avantages éventuels selon les trois catégories suivantes :

  1. Avantages sur le plan de l'innovation : La contribution prévue pour l'amélioration ou le développement d'innovations industrielles ou technologiques au sein de votre entreprise. Les facteurs d'évaluation pourraient notamment être : les retombées potentielles, la création de propriétés intellectuelles, l'incidence de la nouvelle technologie sur la productivité, etc.
  2. Avantages économiques : L'incidence prévue sur la croissance des entreprises, des grappes et des chaînes d'approvisionnement canadiennes, ainsi que les avantages prévus pour la main-d'œuvre canadienne. Les facteurs d'évaluation pourraient notamment être : le nombre d'emplois créés, le nombre d'emplois bien rémunérés, la hausse des recettes liée au projet, etc.
  3. Avantages pour le public : La contribution prévue dont profitera la population générale, qu'il s'agisse de pratiques commerciales et d'embauches inclusives (p. ex., parité des sexes), d'un investissement dans les compétences et la formation ou de pratiques environnementales exemplaires. L'évaluation tiendrait compte de la mesure dans laquelle le demandeur/soumissionnaire démontre que la solution devrait générer des avantages sociaux, environnementaux, de santé, de sécurité ou autres avantages pour le Canada. Les facteurs d'évaluation pourraient notamment toucher : les avantages environnementaux liés à la solution, les investissements dans des collectivités locales ou l'incidence du projet sur des collectivités autochtones.
  1. Avantages sur le plan de l'innovation
    • Aucun avantage n'est indiqué ou la justification est insuffisante. 0 point
    • L'avantage n'est pas significatif ou la justification est limitée. 1,5 point
    • L'avantage est significatif et la justification est adéquate. 3 points
  2. Avantages économiques
    • Aucun avantage n'est indiqué ou la justification est insuffisante. 0 point
    • L'avantage n'est pas significatif ou la justification est limitée. 1,5 point
    • L'avantage est significatif et la justification est adéquate. 3 points
  3. Avantages pour le public
    • Aucun avantage n'est indiqué ou la justification est insuffisante. 0 point
    • L'avantage n'est pas significatif ou la justification est limitée. 1,5 point
    • L'avantage est considérable et la justification est adéquate. 3 points

6. Plan du projet de la phase 1

Remplissez ce tableau afin de démontrer la faisabilité du plan de projet de la phase 1.

Inclure :

  • les jalons du projet;
  • les activités du projet liées à chaque jalon;
  • le temps nécessaire pour réaliser chaque jalon (p. ex., jours, semaines ou mois);
    • (Indiquer si des activités ou jalons devront être réalisés simultanément.)
  • le temps total requis pour réaliser le projet;
  • les principaux critères de réussite.

Remarque : La phase 1 ne peut dépasser 6 mois et le NMT 4.

  1. L'information est insuffisante, ou manquante, pour démontrer la faisabilité du plan de projet de la phase 1, ou ce plan de projet dépasse la durée maximum indiquée dans l'avis de défi. 0 point
  2. Le plan de projet de la phase 1 est peut-être réalisable, mais cela n'est pas clairement démontré ou il y a des lacunes. 5 points
  3. L'information fournie démontre clairement la faisabilité du plan de projet de la phase 1. 10 points

7. Risques du projet de la phase 1

Indiquez les risques potentiels du projet (p. ex., ressources humaines, finances, gestion de projet, etc.) relatifs à l'élaboration de la validation de principe, et la manière dont ces risques seront atténués.

  1. L'information est insuffisante, ou manquante, pour démontrer que le demandeur/soumissionnaire tient compte des risques potentiels et des stratégies d'atténuation, ou l'information comprend d'importantes lacunes. 0 point
  2. L'information fournie démontre que le demandeur/soumissionnaire tient compte de certains risques potentiels et stratégies d'atténuation, mais il y a des lacunes mineures relatives aux risques ou aux stratégies d'atténuation connexes. 5 points
  3. L'information fournie démontre clairement que le demandeur/soumissionnaire tient suffisamment compte des risques potentiels, et les stratégies d'atténuation connexes sont bien définies. 10 points

8. Équipe de mise en œuvre de la phase 1

Remplissez ce tableau pour démontrer que l'équipe de mise en œuvre de votre projet possède l'expérience et les compétences requises en matière de gestion et de technologie pour exécuter le plan de projet de la phase 1. Un membre de l'équipe de mise en œuvre peut avoir plus d'un rôle.

Précisez les taux de rémunération et le niveau d'effort de chaque membre de l'équipe. Les taux de rémunération et les niveaux d'effort seront examinés dans le cadre de l'évaluation de la question 10.

  1. L'information est insuffisante, ou manquante, pour démontrer que l'équipe du projet possède l'expérience et les compétences requises en matière de gestion et de technologie pour exécuter le plan de projet de la phase 1. 0 point
  2. L'information fournie est suffisante, mais comprend des lacunes relatives à l'expérience et aux compétences requises en matière de gestion et de technologie pour exécuter le plan de projet de la phase 1. 5 points
  3. L'information fournie démontre clairement que l'équipe du projet possède l'expérience et les compétences requises en matière de gestion et de technologie pour exécuter le plan de projet de la phase 1. 10 points

9. Inclusivité

Si votre entreprise devait obtenir un financement de Solutions innovatrices Canada, décrivez les mesures que vous pourriez prendre à la Phase 1 (p. ex., stratégie de recrutement, stages, étudiants d'un programme coopératif, etc.) pour favoriser la participation des groupes sous-représentés (p. ex., femmes, jeunes, personnes handicapées, Autochtones, minorités visibles) dans les activités de recherche et développement de la solution proposée.

Chaque soumissionnaire/demandeur doit mettre uniquement l'accent sur la description des programmes, politiques et initiatives pertinents qui sont actuellement en place ou qu'ils mettraient en place pour appuyer les travaux de R-D à la phase 1. Ne fournissez aucun renseignement personnel sur les personnes employées par votre entreprise ou de vos sous-traitants dans la réponse ci-dessous.

  • Aucun exemple concret ou description n'a été fourni concernant les mesures qui seraient prises pour encourager la participation de groupes sous-représentés. 0 point
  • Un exemple concret ou une description a été fourni concernant les mesures qui seraient prises pour encourager la participation de groupes sous-représentés. 3 points

10. Proposition financière de la Phase 1

Remplissez ce tableau afin de démontrer que la proposition financière liée au plan de projet de la phase 1 est réaliste.

  • L'information fournie est insuffisante ou manque de crédibilité, ne parvenant pas à démontrer que la proposition financière du plan de projet de la phase 1 est réaliste. 0 point
  • L'information fournie est suffisante, mais certains coûts liés au plan de projet de la phase 1 semblent surestimés ou sous-estimés. 5 points
  • L'information fournie contient des éléments crédibles qui démontrent clairement l'aspect réaliste de la proposition financière du plan de projet de la phase 1. 10 points

11. Contrôles financiers, suivi et surveillance des finances de la Phase 1

Décrivez les contrôles financiers, de même que le suivi et la surveillance qui serviront à gérer les fonds publics au cours de la phase 1.

.

  1. L'information est insuffisante, ou manquante, pour démontrer la capacité du demandeur/soumissionnaire à gérer les fonds publics au cours de la phase 1. 0 point
  2. L'information fournie est vague ou contient des lacunes. Le demandeur/soumissionnaire a mis en place certains contrôles financiers et mesures de suivi ou surveillance pour gérer les fonds publics au cours de la phase 1. 5 points
  3. L'information fournie démontre clairement que le demandeur/soumissionnaire compte sur des contrôles financiers et des mesures de suivi et de surveillance robustes pour gérer les fonds publics au cours de la phase 1. 10 points

12. Stratégie de la phase 2

Décrivez une stratégie réaliste pour le développement du prototype si votre entreprise était sélectionnée pour la phase 2.

Votre réponse devrait comprendre ce qui suit :

  • obstacles anticipés;
  • tâches principales
  • coût estimatif.
  • L'information est insuffisante, ou manquante, pour démontrer que le demandeur/soumissionnaire a réfléchi à une stratégie réaliste pour le développement du prototype de la phase 2. 0 point
  • L'information fournie démontre que la stratégie de développement du prototype de la phase 2 est peut-être réaliste, mais des éléments de la stratégie sont vagues ou contiennent des lacunes. 5 points
  • L'information fournie démontre que le demandeur/soumissionnaire compte sur une stratégie claire et réaliste. 10 points

13. Approche de commercialisation

Décrivez votre approche de commercialisation globale pour la solution proposée.

À inclure dans la réponse :

  • Marchés cibles (excluant le gouvernement du Canada)
  • Sources de financement non liées à Solutions innovatrices Canada
  • Transition vers un produit ou service offert sur le marché
  • Autres indicateurs de potentiel commercial et de faisabilité commerciale
  1. Information insuffisante, voire aucune information, fournie pour montrer le potentiel commercial de la solution proposée. 0 point
  2. De l'information a été fournie pour montrer le potentiel commercial de la solution proposée, mais l'approche de commercialisation comporte des lacunes. 5 points
  3. L'approche de commercialisation présentée est réaliste et montre le potentiel commercial de la solution proposée. 10 points

Questions et réponses

Toutes les questions concernant ce défi en particulier devraient être adressées à solutions@canada.ca.

Vous pouvez également consulter la Foire aux questions sur le programme Solutions innovatrices Canada.

Un lexique est aussi disponible.

À l'heure actuelle, quels procédés utilise-t-on au point d'intervention pour distinguer une infection virale d'une infection bactérienne? Sur quelles données s'appuient les professionnels de la santé pour établir leur diagnostic? Analysent-ils des balayages de patients? Combien de temps s'écoule entre la réalisation du balayage et son analyse?

Aux fins des évaluations au point d'intervention, les fournisseurs de soins de santé prennent en compte et les antécédents et les examens physiques pour établir un diagnostic différentiel. Il y a une variété de symptômes et de signes qui, pris en compte avec les résultats de tests, peuvent servir à déterminer si une infection est d'origine virale ou bactérienne. D'autres procédures recourant à des tests de laboratoire et à l'imagerie médicale contribuent à confirmer ou à écarter d'autres diagnostics possibles et à établir le diagnostic lorsque d'autres données de confirmation sont nécessaires. Ce travail supplémentaire n'est pas effectué au point d'intervention.

Parmi les exemples de tests qu'un clinicien peut utiliser au point d'intervention pour évaluer la présence d'un pathogène bactérien ou viral, respectivement, mentionnons les tests rapides de dépistage du streptocoque et les frottis viraux oropharyngés pour la réaction en chaîne de la polymérase, qui ont tous deux un délai d'exécution pour le jour même dans un laboratoire hospitalier, mais qui ne sont pas toujours accessibles au chevet des patients ou dans un bureau communautaire. À titre d'exemple d'un examen d'imagerie qui pourrait être considéré comme se déroulant à un « point d'interventio. », notons la prise de radiographies pulmonaires à l'aide d'un appareil portatif dans un milieu de services d'urgence pour déceler une pneumonie.

Si l'on accepte le défi, l'aide de spécialistes en résistance aux antimicrobiens (RAM) nous sera-t-elle offerte ou devra-t-on chercher à s'en procurer soi-même?

On s'attend à ce que le concepteur de l'appareil trouve ou consulte lui-même des spécialistes en résistance aux antimicrobiens, au besoin.

Pour trouver une solution en temps réel, il est important d'avoir accès à des données sur les patients ayant une RAM. Comment se penchera-t-on sur cet aspect de la question? Y aura-t-il un partenariat entre le Ministère et les compagnies retenues?

L'Agence de la santé publique du Canada, dans le cadre du Système canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (SCSRA), publie des rapports annuels, disponibles en ligne, sur les organismes prioritaires liés à la RAM, l'utilisation des antimicrobiens et d'autres données de surveillance qui pourraient être utiles pour comprendre la situation actuelle de la RAM au Canada. Santé Canada ne serait pas un partenaire du fabricant ou des organisations qui recherchent la solution au problème.

L'objectif du défi est-il de détecter des bactéries résistantes aux antibiotiques ou de classifier les infections comme étant virales ou bactériennes depuis le point d'intervention? Y a-t-il une corrélation entre la résistance aux antibiotiques et les infections virales ou bactériennes?

Des méthodes rapides, abordables, fiables et faciles à utiliser pour différencier les infections virales des infections bactériennes ou pour déterminer les mécanismes de résistance sont nécessaires pour freiner l'augmentation de la résistance antimicrobienne. La résistance aux antimicrobiens survient lorsque des agents pathogènes (comme les bactéries) développent la capacité de résister aux médicaments (comme les antibiotiques) qui sont conçus pour les tuer ou les empêcher de se multiplier. La résistance aux antibiotiques peut se produire naturellement, mais l'utilisation excessive et systématique d'antibiotiques chez les humains et les animaux y contribue grandement. Par exemple, les antibiotiques ne sont pas efficaces pour traiter les infections virales, mais peuvent quand même être prescrits si la cause d'une infection est incertaine. Par conséquent, il est important que le professionnel de la santé dispose d'outils appropriés qui l'aideront à faire la distinction entre les infections virales et bactériennes, au besoin, afin de déterminer l'option thérapeutique appropriée.