Épisode 12 : Comment un conseiller en PI de l’OPIC peut-il vous aider avec votre PI?

Maya Urbanowicz (Maya) : Vous écoutez "Voix de la PI canadienne", un balado où nous discutons de propriété intellectuelle avec des professionnels et des intervenants du Canada et d’ailleurs. Vous êtes entrepreneur, artiste, inventeur ou simplement curieux? Vous allez découvrir des problèmes concrets et des solutions concrètes ayant trait au fonctionnement des marques de commerce, des brevets, du droit d’auteur, des dessins industriels et des secrets commerciaux dans la vie de tous les jours. Je m’appelle Maya Urbanowicz et je suis votre animatrice d’aujourd’hui.

Les points de vue et les opinions exprimés dans les balados sur ce site web sont ceux des baladodiffuseurs et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de l’OPIC.

Les droits de propriété intellectuelle, tels que les brevets, marques de commerce enregistrées, les dessins industriels et autres types de propriété intellectuelle, peuvent être très utiles pour une entreprise. Selon un sondage effectué en 2019 auprès de plus de 9 000 compagnies à travers le Canada, plus de la moitié des entreprises qui détenaient de la PI ont mentionné avoir amélioré leurs affaires d’une certaine façon, comme par exemple en améliorant leur avantage concurrentiel, leur réputation ou la bonne volonté.

Pour quelqu’un qui vient de démarrer son entreprise ou peut-être même est en train de penser à démarrer son entreprise, la PI n’est pas toujours une préoccupation qui vient immédiatement à l’esprit. Passer de la planification des affaires à la première rencontre avec un agent ou avocat de PI pour discuter de la propriété intellectuelle de l’entreprise peut être un grand pas en avant. L’Office de la propriété intellectuelle du Canada offre sur son site web des brochures, des modules d’apprentissage, des pages web, des vidéos et des webinaires qui ont pour but de donner aux inventeurs, créateurs et entreprises en démarrage les fondements généraux sur la PI, pour qu’ils puissent avoir les connaissances de base pour se préparer à cette première conversation au sujet de leur PI avec quelqu’un d’autre.

L’OPIC compte aussi au sein de son équipe des conseillers en PI pour aider à répandre l’information directement auprès des compagnies par l’entremise de séminaires, présentations et enregistrements en ligne. Aujourd’hui, notre invité est Caroline Lefebvre, qui fait partie de l’équipe des conseillers en PI de l’OPIC. Caroline se situe à Gatineau, Québec. Bienvenue dans notre balado, Caroline!

Caroline Lefebvre (Caroline) : Bonjour, merci Maya. C’est un plaisir.

Maya : Avant de commencer l’entrevue, je me demandais si vous pouvez me parler un peu de vous.

Caroline : Oui, certainement! Moi, je suis à l’OPIC depuis 2007, donc ça fait quand même quelques années. Comme vous venez de le dire, je suis basée à Gatineau et je suis responsable des territoires de la capitale nationale fédérale, du Nord de l’Ontario, ainsi que de toute la province du Québec.

Ce que je peux dire de moi en dehors de ma vie à l’OPIC, c’est que je suis une diplômée de l’Université d’Ottawa en sciences politiques et je suis au gouvernement depuis un peu plus de 20 ans maintenant. En dehors de mon travail, je suis la maman d’une grande jeune fille de 23 ans et je suis une passionnée d’aromathérapie scientifique que j’étudie à temps perdu. En très grande ligne, ça ressemble pas mal à ma vie.

Maya : Vous travaillez comme conseillère en PI au sein de notre équipe. Pourriez-vous me parler un peu de votre travail? Qu’est-ce que vous faites exactement?

Caroline : Oui, absolument! Quand j’explique mon travail, je le divise en 3 activités principales. On a, entre autres, des réunions individuelles avec les clients. On organise des discussions qui durent environ 1 heure qui me permettent de comprendre le projet des entrepreneurs et de mieux comprendre quels seraient leurs besoins en propriété intellectuelle. J’en profite pour démystifier justement qu’est-ce que la propriété intellectuelle et on identifie quels seraient les droits de propriété intellectuelle qui seraient les plus pertinents pour eux, pour l’ensemble de leurs stratégies d’affaires, que ça soit court, moyen et long terme. On identifie, est-ce qu’on exporte dans les marchés étrangers, est-ce qu’on demeure au Canada, des trucs comme ça.

Aussi, ce que j’aime beaucoup, c’est offrir de la formation, que ce soit justement aux entrepreneurs ou aux innovateurs, aux créateurs et même aussi aux intervenants en développement économique. On offre ça sous forme de webinaire ou de séminaire. Pour le moment, c’est certain qu’en temps de pandémie, tout se fait par webinaire. Ce qu’on fait, c’est qu’on traite de différents sujets liés à la propriété intellectuelle, qui vont de, justement, quels sont les fondements de la PI, comment on planifie une stratégie d’exportation, comment on peut défendre nos droits de propriété intellectuelle, etc., etc.

Souvent, ces webinaires-là vont mener à des séries de rencontres individuelles avec les participants, parce que, comme on le sait et on avise toujours nos participants, on essaie de limiter la divulgation d’information qui peut être importante et qui pourrait peut-être limiter la protection intellectuelle dans ce cas-ci. On demande aux gens de communiquer avec nous de façon individuelle par la suite.

Le troisième élément de mon travail et que, je dois avouer, que j’attends impatiemment, c’est le retour des salons professionnels, des foires en personne, où ça nous permet de rejoindre différents publics, mais aussi, ça nous donne une occasion en tant que représentants de l’OPIC, de faire la promotion des produits, des services, de ce que l’OPIC offre à toute la gamme d’entrepreneurs, innovateurs, artistes, etc.

Maya : Et vous venez d’énumérer différents aspects de votre rôle. Pouvez-vous peut-être aussi nous parler de quelque chose que vous ne faites pas, en fait, dans votre travail?

Caroline : Oui, c’est un excellent point, et probablement aussi parce que notre titre est d’être conseiller en propriété intellectuelle, beaucoup de gens qui nous approchent vont penser qu’on offre des avis juridiques, mais non, on ne le fait pas. Nous sommes employés de l’OPIC, donc on ne peut pas se prononcer sur la brevetabilité ou l’enregistrabilité d’une marque de commerce ou d’un brevet. C’est vraiment réservé aux agents de propriété intellectuelle et aux avocats, donc on n’offre pas d’avis juridiques. Dans le fond, on ne préparera pas les demandes des clients, on ne rédigera pas de revendications pour leur part.

Dans le fond, ce que je pourrais dire, c’est que je décris mon rôle comme étant celui de donner de l’information pour que, que ce soit après une conversation ou quelques-unes, le client soit vraiment en mesure de prendre une décision éclairée qui est enlignée sur sa stratégie d’affaires, à savoir "est-ce que je vais déposer mes demandes moi-même, est-ce que j’embauche un agent de propriété intellectuelle?". Le cas échéant, on prépare aussi le client à cette rencontre-là.

On va montrer où et comment chercher dans les différentes bases de données et identifier exactement, comme j’ai dit un peu tantôt, quel type de propriété intellectuelle serait plus pertinent pour leur projet.

Donc, dans le fond, c’est vraiment d’offrir des options, des pistes de réflexion, mais aussi des options ainsi que des façons de procéder. En gros, c’est ce que je ne fais pas et c’est ce que je fais.

Maya : Et donc, ils savent quelle sera la prochaine étape.

Caroline : Exactement. Et puis dans le fond, souvent, surtout pour une première conversation avec quelqu’un qui s’y connaît peu en propriété intellectuelle, après avoir compris le projet, je fais suivre la conversation par un courriel avec différents liens, que ce soit sur le site de l’OPIC ou d’autres organisations qui seraient pertinentes pour eux. Et je les invite à se faire une tête et ensuite communiquer avec moi à nouveau pour voir quelles seraient les prochaines étapes.

Donc, comme j’ai dit tantôt, soit qu’ils déposent leur demande eux-mêmes ou qu’ils transigent avec un agent de propriété intellectuelle.

Maya : Et ça coûte combien?

Caroline : Ça, c’est la bonne nouvelle! En fait, tous les services d’information que l’on offre à l’OPIC sont gratuits. Et comme j’ai dit tantôt, je le répète au client, il y a pas de limites. C’est pas parce qu’on s’est parlé une fois que je ne peux pas rediscuter à nouveau avec eux. Dans le fond, c’est vraiment enligné sur le mandat de l’OPIC, cette partie du mandat de l’OPIC, qui est de fournir l’information et de sensibiliser, éduquer, à l’importance de la propriété intellectuelle.

Maya : Et je me demandais si vous pouvez nous décrire une journée typique, si cela existe, en fait.

Caroline : Ça semble cliché, mais non, il y a pas de journée typique dans la vie d’un conseiller en propriété intellectuelle, et c’est ce qui fait aussi la beauté de l’emploi. Une journée peut être occupée à offrir 1 ou 2 webinaires, des fois 3, avoir des réunions avec des clients, des conversations, faire des recherches pour trouver de nouveaux partenaires parce que nous, dans le fond, l’idée c’est d’avoir des partenaires avec des organisations qui nous amènent vers les entreprises, vers les innovateurs.

Personnellement, je suis une grande fan de Facebook et de plus en plus d’autres plateformes, mais Facebook me permet de participer à différents groupes de discussion, et ainsi, je suis capable d’aller rejoindre, encore là, soit des organismes en développement économique ou, carrément, des entrepreneurs, des innovateurs.

Par la suite, eh bien je vous dirais, comme je disais tantôt, il y a toujours pas de journée typique, mais dans une époque où on va recommencer à voyager, une journée peut être consacrée à se déplacer d’une région à une autre. Ensuite, le lendemain, on donne de la formation, on rencontre des clients ou encore des nouveaux intervenants. On revient au bureau… quelques rapports à préparer. Mais également quand je suis au bureau, quand on est au bureau, ça nous permet aussi de participer à des projets plus corporatifs, disons qui sont moins liés au travail de conseiller, mais qui permettent de faire rayonner l’OPIC ou de faire aussi… de partager nos connaissances du terrain avec nos collègues qui sont moins présents à l’extérieur des murs du bureau, disons.

Maya : Et avec autant d’années d’expériences et de clients que vous avez rencontrés, quelles sont les questions typiques qui vous sont posées?

Caroline : Encore là, c’est difficile de déterminer une question typique, mais souvent, les clients qui nous contactent vont être, disons, vont être confus, vont être mélangés par rapport aux différents types de propriété intellectuelle qui peuvent protéger leur projet. Quelqu’un peut me demander, disons "comment est-ce que je peux breveter mon logo?".

À ce moment-là, ce qu’on fait, c’est qu’on explique exactement le logo sert à quoi – évidemment les gens le savent –, mais comment on le protège, c’est plus par marques de commerce que par un brevet évidemment. Et on va aussi rentrer dans les coûts administratifs et on aborde légèrement aussi les honoraires professionnels d’agents sans trop aller dans cet aspect-là, parce que ça n’appartient pas à l’OPIC, les frais professionnels.

D’autant plus, aussi ce que j’aime de travailler avec les clients, c’est ceux qui vont revenir à quelques reprises pour élaborer leur stratégie, à savoir "qu’est-ce que je dois protéger, à quel endroit et à quel moment?".

Surtout quand on parle d’une stratégie à l’étranger, on doit savoir évidemment quels pays seraient nos pays ciblés. Et à ce moment-là aussi, dépendant du type de régimes, du type de droits que l’on veut utiliser, il y a des moments à privilégier pour déposer nos demandes. Par exemple, quelqu’un qui me dit "moi, je veux déposer un brevet dans chaque pays du monde". Bien, souvent, après une conversation, la personne va changer d’idée, puis il va vraiment être plus sélectif, plus stratégique dans son choix de pays.

Moi, un exemple que je donne souvent quand je donne de la formation, c’est une entreprise qui fabrique de l’équipement de sports d’hiver. Pour être logique, pour être vraiment aussi stratégique dans nos choix, à moins de fabriquer dans un pays comme la Chine ou le Mexique ou un autre pays plus manufacturier, l’entreprise va concentrer ses demandes de propriété intellectuelle dans des pays où il y a un bassin de sportifs ou de sports d’hiver, parce qu’il y a quand même des coûts associés à la protection intellectuelle, et on veut s’assurer de bien sélectionner les pays pour avoir un bon retour sur nos investissements.

Maya : Et quelles sont les meilleures conversations que vous avez eues avec vos clients?

Caroline : C’est difficile à dire, mais j’avoue que chaque conversation a son charme. Ce qui est intéressant, c’est d’amener le client à un niveau de connaissances souvent, qui est un peu plus, disons, de base, à l’amener à une réflexion et l’amener à comprendre vraiment la valeur stratégique. Et puis, ce qui est vraiment intéressant aussi, c’est quand ces gens-là nous reviennent après en disant j’ai vraiment, j’ai fait les lectures, j’ai fait des réflexions. Ça m’a vraiment aidé. Les gens sont reconnaissants de cette aide-là qu’on leur apporte, surtout que c’est une aide qui est objective. Il y a pas… C’est non biaisé dans le fond. Ça nous permet de bâtir des relations. Il y a des clients que ça fait des années avec qui je parle et ils me tiennent au courant de leur projet. Je trouve ça vraiment intéressant, puis c’est vraiment, c’est un peu un sentiment de contribuer puis de changer un peu le cours des choses dans leur projet entrepreneurial.

Maya : Parlons maintenant des parties plus difficiles de votre travail. Quelle serait la partie qui vous présente le plus grand défi?

Caroline : Ce qui est difficile souvent, c’est d’être obligée de dire non à un client, justement quelqu’un qui croit qu’on va leur rédiger leur demande ou qu’on va leur donner un avis juridique. On rédigera pas les revendications pour eux. C’est difficile. C’est difficile pour nous de dire non, mais on n’a pas le choix. Ce n’est pas dans notre rôle. Les gens, on sent qu’on les déçoit parce que, il faut pas oublier que, derrière un projet entrepreneurial, il y a quand même un être humain, donc il y a quelqu’un qui s’attendait de réponse positive, et on ne la lui donne pas. Ça pour moi, je trouve ça difficile.

Un des défis qu’on rencontre et surtout, évidemment, depuis le début de la pandémie, c’est d’être toujours en virtuel. On manque cet aspect-là relationnel. Donner de la formation à un écran d’ordinateur, c’est difficile de jauger la réaction des gens : est-ce que les gens ont bien compris ce dont on parle ou non? En personne, c’était beaucoup plus facile, mais on espère bien que ça va revenir au normal bientôt.

Un autre défi que… personnellement, en tant que conseillère à l’OPIC… qui me concerne, c’est que je couvre de très larges territoires, donc de l’Ontario jusqu’à la pointe est du Québec. Ça fait beaucoup de monde, beaucoup d’organisations, beaucoup d’entreprises et souvent, j’ai des événements qui se déroulent en même temps et là, je dois faire un choix à savoir qui je privilégie, à qui je dis non, ou je me fais remplacer par un collègue. Ça, je trouve ça difficile. C’est des aspects que je trouve plus difficiles dans mon travail.

Maya : Nous parlons de clients. Si je suis une inventrice et je veux pas parler de mes secrets, mais j’ai besoin d’aide. Pouvez-vous me parler de comment vous approchez une telle situation où il est question de secret et de confidentialité?

Caroline : Oui, absolument! Ça, c’est vraiment important d’en parler. Sur un aspect technique, disons, en tant que conseillère en propriété intellectuelle à l’OPIC, je fais partie d’un syndicat professionnel, grâce auquel je suis liée au secret professionnel, toute conversation qui est partagée avec moi. Mais également, j’ai une cote secrète au gouvernement, donc toute conversation qui se déroule entre moi, un client ou un organisme en développement économique, disons, tout est secret. Je n’irai rien révéler, j’ai pas besoin de signer d’entente de confidentialité ou de non-divulgation parce que, de par mon travail, de par les cotes secrètes que j’ai, je suis tenue au secret. Même chose, on entend souvent, quand on rencontre… On est quelques organismes à rencontrer un client, on leur dit, si moi je rencontre une partenaire d’une autre organisation, on se rencontre en dehors du cadre du travail, on parlera pas du client dans la rue ou comme ça, dans un corridor, parce que justement, on maintient le secret.

Depuis qu’on travaille de la maison, encore là, des fois les gens peuvent dire c’est peut-être un peu plus difficile. Mais dans mon cas, et je le montre toujours au client quand je leur parle, dans la maison, je travaille dans une pièce. Et lorsque je rencontre un client, la porte, elle est fermée. Je leur montre la porte fermée, donc ça les rassure, ils comprennent qu’il y a personne dans la maison qui va entendre les teneurs de la discussion.

Maya : Parce que lorsqu’on parle de secrets, si vous ne gérez pas les secrets de la bonne façon, vous pouvez tout perdre. Alors que diriez-vous à quelqu’un qui est sur le point de divulguer son secret avec d’autres?

Caroline : Ça aussi, c’est une excellente question, puis elle fait souvent partie des discussions que l’on a avec les clients. Premièrement, c’est de toujours limiter la diffusion de l’information, s’ils ont à parler de leur projet, donc une technologie, avec des manufacturiers, des distributeurs, des usagers potentiels, de toujours se munir des ententes de confidentialité, de non-divulgation qui sont nécessaires.

Je leur dis, même si quelqu’un avec qui vous souhaitez transiger, mais cette personne refuse de signer une entente, c’est peut-être pas la bonne personne avec qui négocier ou tenter d’avoir une entente.

Ce qu’on a aussi et ce que je mets en garde souvent les clients, c’est que, au-delà de la divulgation, il y a des organismes qui sont… En fait, on a des gens, des organismes qui ne sont pas nécessairement enregistrés comme agents de propriété intellectuelle, mais qui vont agir comme tels et qui sont en fait… J’aime pas le mot fraude, mais disons que c’est des organismes qui n’ont pas le bien du client en tête et qui vont malheureusement mal accompagner le client. Et cette personne-là peut se retrouver à tout perdre lié à la propriété intellectuelle parce qu’il a pas eu les bonnes démarches de faites. Donc, souvent je mets en garde les clients de faire bien attention avec qui ils transigent.

Maya : Vous avez beaucoup de clients, vous avez beaucoup de conversations, vous avez beaucoup d’expérience. Comment est-ce que quelqu’un se prépare avant de vous rencontrer?

Caroline : Dans un monde idéal, les clients ont déjà consulté le site Web de l’OPIC, ont déjà une idée de ce que c’est, la propriété intellectuelle. Dans un cas comme ça, ils ont au moins fait un minimum de lectures. Ils comprennent ce que c’est, la propriété intellectuelle. Ils savent à peu près quel droit va s’appliquer à leur projet.

Mais dans la plupart des cas, surtout que c’est… ils sont souvent référés par d’autres organismes. On parle d’une première conversation, que je dirais exploratoire dans laquelle, comme j’ai dit tantôt, ils exposent leur projet et nous, on décide ensemble quelle serait une bonne stratégie d’action de dépôt et de protection. Donc dans le fond, on analyse le projet, on regarde les différentes options, on va parler des frais, mais aussi de quand déposer telle demande. Il y a des stratégies pour maximiser, disons, les temps entre chaque démarche. Ça peut être assez complexe, mais c’est là où ça devient super intéressant comme rôle.

Et puis, comme j’ai dit tantôt, un peu ce qui est bien, c’est quand les clients nous rappellent ou nous envoient un courriel pour nous remercier de l’aide qu’on a apportée. C’est super, c’est très valorisant de recevoir ce type de feedback par la suite.

Maya : Merci énormément d’avoir pris le temps aujourd’hui de nous parler de votre travail et de votre approche lorsque vous rencontrez des gens et leur offrez des services éducatifs, lorsqu’ils cherchent à comprendre et à en apprendre plus sur la PI. Merci Caroline! Ce fut un plaisir de vous parler.

Caroline : Bien merci Maya, le plaisir était tout partagé, merci beaucoup!

Maya : Merci.

Maya : Vous venez d’écouter "Voix de la PI canadienne", un balado sur la propriété intellectuelle. Dans cet épisode, vous avez rencontré Caroline Lefebvre qui travaille comme conseillère en PI à l’Office de la propriété intellectuelle du Canada, à Gatineau. Les conseillers en PI de l’OPIC aident les créateurs, inventeurs et entrepreneurs à comprendre la valeur stratégique de leur PI et peuvent aussi offrir de l’information qui peut aider ceux-ci dans le développement de leurs plans sur comment ils vont protéger leur PI et atteindre leurs objectifs d’affaires.Si vous vous demandez comment utiliser la PI dans votre entreprise, visitez canada.ca/academie-de-la-pi, avec des traits d’union entre chaque mot, pour apprendre les fondements de la PI, et visitez canada.ca/conseiller-PI, avec un trait d’union entre les deux mots, pour planifier une rencontre gratuite avec un conseiller en PI près de vous.